Promotion de la Francophonie

Parlement francophone bruxellois

Interpellation jointe concernant la promotion de la Francophonie par le Gouvernement de la Communauté communautaire française – 1er mars 2013. La réponse est disponible ici

La Cocof  est unie à la Francophonie par un trait d’union linguistique : le français.  Ce n’est pas que du linguistique, c’est aussi un ensemble de valeurs et de principes. Forte de plus de 890 millions d’habitants et de 220 millions de locuteurs de français de par le monde, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte aujourd’hui 57 membres – dont 3 associés – et 20 observateurs.
Elle représente un ensemble géopolitique qui s’appuie sur le lien créé par une langue en partage pour construire la solidarité,  un espace de dialogue entre les cultures, et un outil de coopération politique, économique et culturelle.

L’OIF, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), créée en 1970 a pour mission de :

–    Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ;

–    Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ;

–    Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ;

–    Développer la coopération au service du développement durable.


Bruxelles est aussi capitale francophone, européenne et internationale.

Une capitale multilingue dans laquelle le français risque de se trouver minorisée si les pouvoirs publics francophones n’y prennent garde.


On le sait, les nationalistes flamands veulent réduire l’influence de la Belgique et de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le rayonnement de la Francophonie et le rôle de Bruxelles comme grande ville francophone.

Rappelons que les droits de 150. 000 francophones de la périphérie ont été sacrifiés sur l’autel de la catastrophique sixième réforme de l’Etat.

Faire progresser la place de la langue française à Bruxelles est un défi, un impératif aussi d’émancipation sociale, de cohésion sociale dans notre société riche de sa diversité culturelle.   A Bruxelles, l’analphabétisme persiste. Lire et Ecrire avance toujours le même chiffre de 10%. Aucune réponse précise ne peut être fournie à l’heure actuelle.

En  effet, à ce jour, aucune enquête n’y a été menée sur un échantillon représentatif de la population adulte,  de nombreux Belges, dont des jeunes récemment scolarisés, ont d’importantes difficultés avec l’écrit. Pour certains, l’exclusion économique, sociale et culturelle est bien réelle.  Il est urgent e de financer des actions d’alphabétisation pour pouvoir accueillir dans de bonnes conditions toutes les personnes qui souhaitent s’alphabétiser ou apprendre le français comme langue étrangère.   Faute de place, de nombreuses personnes y sont refusées chaque année.


Le 20 mars est la journée internationale de la francophonie.

C’est l’occasion pour chacun de rappeler les valeurs fondamentales que la culture francophone promeut depuis toujours. Dans notre pays, où les francophones sont régulièrement malmenés dans certaines régions (on pense en particulier à la périphérie bruxelloise) à cause de leur langue, cette journée de la francophonie prend toute son importance.


En 2011, le Ministre Doulkéridis disait «  Pour ce qui a trait aux relations internationales, le

gouvernement continuera de promouvoir la francophonie et de participer ainsi à la constitution d’un réseau de francophones dans le monde.

Pour arriver au résultat ci-dessus, et comme indiqué dans l’accord de majorité, le Collège s’est proposé de présenter sa candidature à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), au titre de membre observateur, en collaboration avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, lors des sommets et conférences ministérielles.

Au sein de  l’OIF,  la Communauté française de Belgique, devenue Fédération Wallonie-Bruxelles, joue un rôle de premier plan et dispose d’un siège ainsi que d’un pouvoir de décision identique à celui des autres Etats membres. Il s’agit d’ailleurs de la seule organisation internationale qui offre à la Communauté française un tel niveau de représentativité politique.


–    En ce qui concerne l’Organisation internationale de la  francophonie, vous disiez que « la situation actuelle permet la participation de la Commission communautaire française en qualité de membre  de la délégation de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Avoir un statut de membre observateur impliquerait un coût, mais n’apporterait pas, semble-t-il, de plus-value substantielle. Aussi, tous les efforts sont consentis transversalement, afin que chaque action menée donne une image francophone de Bruxelles.  Dès lors, la candidature de la Cocof à la francophonie comme membre observateur est-elle toujours d’actualité ?

–    Des activités sont-elles prévues pour le 20 mars, journée internationale de la francophonie ?

–    Dans sa déclaration de politique générale, le Collège a prévu d’intégrer les coopérations et les partenariats mis en œuvre par des communes bruxelloises, chaque fois que c’est possible, dans les accords de coopération existants. Il existe un besoin indiscutable de coordination. C’est  le rôle de la Région bruxelloise puisqu’elle a en charge la tutelle des communes. Cependant, notre assemblée et notre administration peuvent également y contribuer et s’inscrire dans cette logique. J’aimerais vous entendre sur ce sujet.

–    Comment la Commission communautaire française consolide-t-elle sa présence active dans l’espace francophone ? Est-ce en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles ? De quelle manière ?

–    Pour asseoir Bruxelles et la FWB  dans la francophonie internationale, ne serait-il pas positif que Bruxelles accueille un sommet de la Francophonie ? Les FDF ont déposé une résolution rn ce sens au Parlement de la FWB.

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