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Les FDF dénoncent une rencontre entre B. De Wever et des membres du MNLA

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BELGIQUE | Mis à jour le mardi 8 mai 2012 à 13h58 – le lien est disponible ici

La députée bruxelloise FDF Fatoumata Sidibé critique une rencontre programmée mercredi au parlement flamand entre le président de la N-VA Bart De Wever et des représentants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), une fédération de groupes rebelles touareg qui revendique, depuis le 6 avril dernier, l’indépendance du nord du Mali.

Le MNLA est soutenu par différents groupes indépendantistes en Europe, selon la députée Fatoumata Sidibé. Les FDF soulignent « que les rebelles touareg du MNLA et les fondamentalistes d’Ansar Dine sont clairement mis en cause dans de nombreux cas de violence, enlèvements et viols commis dans le nord du Mali ».

Le MNLA est « infiltré par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) » affirment les FDF, qui dénoncent : « C’est avec ce mouvement au relent terroriste évident que Bart De Wever sympathise. Les démocrates apprécieront ».

RTBF

Rencontre entre Bart De Wever et représentants du MNLA ce 9 mai

Mon communiqué de presse pour dénoncer la rencontre entre Bart De Wever et des représentants du MNLA ce 9 mai 2012 – Le lien sur le site des FDF est disponible ici.

Les FDF dénoncent la rencontre entre Bart De Wever et des représentants du MNLA, ce 9 mai 2012 au Parlement flamand

Les FDF dénoncent publiquement la visite, ce mercredi 9 mai 2012, au Parlement flamand de représentants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) invités à rencontrer Bart De Wever, le président de la N-VA

Le MNLA, qui, depuis le 6 avril dernier, revendique l’indépendance de l’Azawad, une vaste zone qui englobe notamment tout le nord du Mali, est à la recherche d’appuis en Europe où il est déjà soutenu par de nombreux indépendantistes – Esquerra Republicana de Catalunya, le Scottish National Party, Plaid Cymru (Pays-de-Galles) notamment – sans oublier l’eurodéputé français François Alfonsi (Partitu di a Nazione Corsa) qui organisera une conférence au Parlement européen avec des hauts représentants du MNLA, le 22 mai prochain.

Les FDF rappellent à Bart De Wever que les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et les fondamentalistes d’Ansar Dine, qui ont participé à l’invasion du nord du Mali, sont clairement mis en cause dans de nombreux cas de violence, enlèvements et viols commis dans le nord du Mali depuis leur arrivée. Les fondamentalistes d’Ansar Dine veulent clairement l’imposition de la charia dans tout le Mali.

Aujourd’hui, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a infiltré voire débordé le MNLA, occupe une position dominante dans les trois régions du nord du Mali grâce à son alliance avec le groupe islamiste Ansar Dine, et avec l’arrivée dans ses rangs de combattants tunisiens, libyens et marocains dont certains ont combattu pour Kadhafi. Et c’est avec ce mouvement au relent terroriste évident que Bart De Wever sympathise. Les démocrates apprécieront.

Fatoumata Sidibé
Députée bruxelloise

Communiqué de presse signes convictionnels

Communiqué de presse

Port de signes convictionnels dans la fonction publique bruxelloise : Incident en séance plénière
Les insultes inacceptables de la cheffe de groupe PS à l’encontre d’une députée FDF

Le communiqué de presse est disponible ici

Depuis la rentrée 2009, les FDF et le MR ont déposé dans toutes les assemblées des propositions législatives afin d’interdire le port de signes convictionnels dans la fonction publique régionale, communale et intercommunale. Aujourd’hui, les textes concernant les services des CPAS, les services hospitaliers et l’administration de la Commission communautaire commune ont été voté, majorité contre opposition, au Parlement bruxellois (Commission communautaire commune).

Cela fait des années que les FDF souhaitent avoir un débat sur cette question du vivre ensemble qui est déterminante à Bruxelles. Après s’être muré dans le silence, l’Olivier a été contraint de se positionner en votant contre l’interdiction des signes convictionnels dans notre fonction publique.

Durant les débats, la cheffe de groupe PS, Anne-Sylvie Mouzon, a créé l’incident vis-à-vis de la députée FDF Fatoumata Sidibé. Une députée de culture musulmane qui se bat depuis des années pour le droit des femmes et contre la montée des radicalismes religieux, dans le milieu associatif d’abord (comité belge Ni Putes Ni Soumises, R.A.P.P.E.L,) et au sein des FDF ensuite. Totalement à courts d’arguments sur le fond, le PS s’est refugié dans l’insulte en amalgamant le Vlaams Belang et Fatoumata Sidibé.
« Les propos de Madame Mouzon sont odieux et indignes à l’encontre de la députée FDF. Préférer l’injure au débat de fond n’est pas tolérable », déclare Didier Gosuin, chef de groupe FDF au Parlement bruxellois.
« Notre société est traversée par des radicalismes religieux de tout ordre. C’est un fait que personne ne peux nier. Les FDF tiennent un discours sans ambiguïté et souhaite légiférer afin de garantir que l’exercice de la fonction publique soit assuré dans le respect d’une stricte impartialité. Il est regrettable, dans une Région comme Bruxelles où le défi de l’interculturalité est permanent, de constater que par électoralisme, la majorité Olivier PS-cdH-Ecolo refuse de couler dans le droit le principe de neutralité des fonctionnaires », justifie Fatoumata Sidibé qui, bien que choquée par les propos de la cheffe de groupe PS, tient à rester dans le débat argumenté, bien loin de cet électoralisme radical qui anime certains à l’approche du scrutin communal.

Droit à l’avortement

Offensives anti-IVG : réveillons-nous pour ne pas marcher à reculons !

Ce samedi 24 mars 2012 à 14h00, devant le Palais de Justice de Bruxelles, la Plate forme pour le droit à l’avortement organise une manifestation en soutien à la Loi Lallemand-Michielsens. En même temps, la « Marche pour la vie » se déroulera au Mont des Arts. Une marche à reculons avec le soutien de conservateurs et de milieux religieux.

Le 3 avril 1990, était votée en Belgique la loi dépénalisant partiellement l’avortement ; une loi permettant sous certaines conditions, d’avoir recours à l’avortement. Un droit acquis à l’arraché par les femmes de disposer librement de leur corps, d’avoir la maîtrise de leur désir d’enfant, d’être responsable individuellement ou en couple du libre choix de donner la vie, de fonder une famille.

On croyait acquise la dépénalisation partielle de l’avortement, mais l’histoire de la lutte des femmes pour les droits humains est celle d’un long chemin tortueux avec des allers-retours où, souvent, elles ont l’impression d’avoir parcouru les mêmes paysages. S’il y a bien un lieu qui a été et reste celui de l’oppression, c’est le ventre des femmes, la maîtrise de leur sexualité et de leur fécondité. Le ventre de la femme continue, aujourd’hui, à être l’enjeu de luttes qui la dépassent.

Un peu partout dans le monde, depuis quelques années, on assiste à des mouvements pro-vie qui remettent en question des avancées importantes comme la dépénalisation de l’avortement, le droit à la contraception, l’interruption volontaire de grossesse.

En Europe, ce droit à l’avortement n’est pas garanti pour tous les pays ni pour toutes les femmes. Dans certains cas, il est assorti de restrictions et de conditions, dans d’autres la loi l’autorise sans être explicite et enfin, dans certains pays, l’IVG ne peut être pratiqué qu’à la demande du médecin. Beaucoup de pays européens restent sous le contrôle des lobbies catholiques et sont régulièrement interpellés par les militants pro-vie qui mènent des actions anti-IVG. Force est de constater que les ultras-conservateurs, les fondamentalistes de tous bords, les lobbies religieux, puissamment implantés, se liguent pour restreindre, fragiliser et faire régresser les droits reproductifs et sexuels au sein de l’Union européenne et au niveau international.

S’il faut continuer à se battre pour l’égalité, on ne peut revenir au degré zéro des revendications des féministes des années 70 : le droit de disposer de son corps. En ce début du 21ème siècle, il faut réaffirmer que l’IVG est un droit humain fondamental, inaliénable.

Il faut le proclamer avec force et résister, car si nous voulons avancer, certains veulent nous faire reculer en voulant faire renaître des législations répressives qui ont été combattues par les luttes féministes et les mouvements laïques. Notre responsabilité citoyenne est de faire front face aux discours d’un autre âge qui occultent le fait, qu’aujourd’hui dans le monde, des femmes sont blessées, mutilées à jamais ou meurent des suites d’avortements illégaux et non médicalisés.

Fatoumata Sidibé
Députée FDF au Parlement bruxellois

Affaire Layla Azzouzi : brisons le silence et levons le voile !

Affaire Layla Azzouzi : brisons le silence et levons le voile !
« L’affaire Layla Azzouzi », cette conseillère de l’action sociale verviétoise, élue du cdH, relance la polémique sur le port du voile dans l’espace public.

Débat difficile et délicat où il faut trouver un juste équilibre entre le respect des diversités et la volonté de construire une société sur un socle commun plutôt que de se fractionner dans des particularismes.

C’est au législateur d’agir car l’insécurité juridique actuelle n’est pas gérable. L’Etat a le devoir de légiférer, de fixer les règles pour toutes et tous, permettant à chacun de partager un espace commun en bonne intelligence. Pour assurer une cohabitation harmonieuse entre les différentes convictions, il faut préserver un espace où ce ne sont pas les religions qui imposent leur loi.

Face à l’immixtion du religieux dans l’espace public, l’émergence de revendications culturelles et religieuses qui favorisent le communautarisme, les menaces qui pèsent sur les droits des femmes et le vivre ensemble, il est grand temps que les démocrates des quatre coins du pays s’unissent pour fixer des balises. Agissons sous l’égide de la laïcité politique qui cadre juridiquement la séparation de l’Etat et du religieux, du droit et de la foi, des religions et de l’Etat.

Garantissons à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire sans que nul ne soit discriminé ni privilégié, mais imposons la neutralité dans l’espace public en s’abstenant du port ostentatoire de signes convictionnels.

Notre message ne constitue pas une offensive contre les religions. Mais elles doivent rester à leur place, c’est-à-dire dans la sphère privée. Faisons le choix d’une société qui ne se fractionne pas en fonction des particularismes mais qui s’unit sur l’universel.

Fatoumata Sidibé

Députée bruxelloise

Interculturalité

Brèves
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/630011/breves.html

M. Co.

Mis en ligne le 15/12/2010

Interculturalité

Le FDF va proposer un pacte de citoyenneté

Les conclusions des assises de l’interculturalité menées par le gouvernement s’apparentent à un retour en arrière. C’est ce qu’a estimé Fatoumata Sidibe lors de la présentation des « rencontres citoyennes » qu’organise le FDF en vue de formuler des propositions pour améliorer le « vivre ensemble ». La coordinatrice de ces rencontres vise avec une certaine véhémence l’interdiction du port de signes confessionnels limitée aux années antérieures à la quatrième secondaire, recommandée par les assises. Son parti prônant l’interdiction totale, rappelle la jeune femme. La démarche du FDF vise à élaborer une série mesures fortes en vue de réduire la discrimination à l’embauche, promouvoir la citoyenneté ou encore améliorer le dialogue entre les cultures dans le milieu scolaire. Il s’agirait d’un « pacte de citoyenneté » à opposer aux forces politiques qui promeuvent « le repli identitaire et le nationalisme fondé sur la discrimination et l’exclusion ».

Communiqué des FDF

Conseil général des FDF : le texte de la résolution adoptée ce dimanche 25 septembre 2011
Réuni ce dimanche 25 septembre, le Conseil général des Fédéralistes démocrates francophones

a constaté qu’en acceptant la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans la légitime contrepartie de l’élargissement territorial de la Région bruxelloise et de la Fédération Wallonie Bruxelles et l’application sans réserve de la convention-cadre sur la protection sur les minorités nationales, les composantes PRL et MCC du MR ont renié les engagements pris dès la constitution de la Fédération PRL-FDF le 14 septembre 1993, devenu le Mouvement réformateur le 1er septembre 2002.

 Pour preuve de ces engagements : Clicquer  pour lire le communiqué des FDF

Journée historique, les FDF quittent le MR !

Journée historique pour les Fédéralistes démocrates francophone, ce dimanche 25 septembre 2011. Peu après 21h30, leur Conseil général se prononça à l’unanimité contre les accords institutionnels sur BHV,récemment approuvés par les partis francophones dont le MR et pour la sortie du Mouvement réformateur (unanimité moins trois abstentions). Le mariage avec les libéraux aura donc tenu 18 ans puisqu’il fut célébré en 1993.

La salle de conférence de La Rotonde au stade Fallon de Woluwe-Saint-Lambert était pleine comme un oeuf. Elle vibra à plusieurs reprises lorsque les membres présents saluèrent par leurs applaudissement les discours d’Olivier Maingain de Georges Clerfayt (ancien président du FDF), de Didier Gosuin et de Bernard Clerfayt.

Olivier Maingain rappela les raisons pour lesquelles la direction du parti amarante avait proposé dans ses résolutions au Conseil général de se prononcer contre les accords sur BHV.

« Je suis fier d’être le président d’un parti dont les objectifs sont honnêtes et sincères » lança Olivier Maingain « Nous manifestons une cohérence dans le temps. Nous ne nous sommes pas prononcés pour le choix de la facilité mais de l’honnêteté. Nous avons à présent devant nous un grand chantier, un travail formidable nous attend mais j’ai confiance. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes, on n’est jamais seul quand on préserve ses convictions. Dire toujours la vérité permet de toujours émerger. »

Peu avant, Georges Clerfayt avait été très clair « Les libéraux nous ont trahis. » Et Didier Gosuin s’est montré tout aussi percutant : « On avait donné au MR un mandat pour amender la note d’Elio Di Rupo, or les accords signés sont encore plus mauvais que cette note pour les francophones. »

Quant à Bernard Clerfayt, il rappela qu’en 1993, il avait voté contre le mariage avec le MR « Cette fois, je voterai pour le divorce » conclut-il.

Guy Debisschop Porte-parole

Communiqué de presse du RAPPEL

Le R.A.P.P.E.L. a pris connaissance avec grand intérêt des articles publiés dans la presse suite à la défense de la thèse de doctorat de Leïla El Bachiri, chercheuse du centre de sociologie de l’Université libre de Bruxelles, sur la radicalisation d’une partie de la jeunesse musulmane.
Le R.A.P.P.E.L. relève tout particulièrement l’appel de la chercheuse à l’instauration d’un enseignement de l’histoire de la philosophie, du fait religieux et du féminisme. Cette proposition rejoint tout à fait la position du R.A.P.P.E.L., qui plaide depuis sa création pour le remplacement des cours de religion et de morale non confessionnelle, qui segmentent les élèves en fonction de leurs convictions religieuses, par un cours commun à tous les élèves.
Le R.A.P.P.E.L. estime en effet que les cours dits « philosophiques », reflets d’intérêts catégoriels, sont dépassés, et souhaite une école où la méthode scientifique et le libre examen prévaudraient sur les spécificités culturelles, philosophiques et religieuses de chacun.
Face au danger toujours réel de dogmatisme et d’obscurantisme, face à la méconnaissance de l’autre, génératrice des opinions préconçues et de l’intolérance, le R.A.P.P.E.L. estime que l’école a le devoir de favoriser le débat et la confrontation d’idées, la remise en cause des pseudo-certitudes et l’ouverture à l’autre. Pour ce faire, il est urgent de concevoir un lieu où tous les élèves, sans distinction aucune, se trouveraient rassemblés autour d’un projet essentiel : celui de faire de chacun un citoyen libre, responsable et jouissant d’une conscience autonome douée d’esprit critique.
 
Pour le R.A.P.P.E.L.,
 
Philipp Bekaert
Yvan Biefnot
Chemsi Cheref-Khan
Farouk El Boustami
Catherine François
Nadia Geerts
Lara Herbinia
André Nayer
Michèle Peyrat
Philippe Schwarzenberger
Fatoumata Sidibé
Larissa Van Halst
Georges Verzin
Willy Wolsztajn