De Bamako à BruxellesFatoumata Sibide fdf bruxelles

C’est de Bamako, au Mali, que j’ai vu le jour un 18 juin. Je passe les premières années de ma vie en Belgique et en Allemagne avant de m’installer à Bruxelles en 1980.

Très tôt, a émergé en moi la conscience de la justice, de l’équité, de l’égalité et de la solidarité.

Mon père Toumani Sidibé et ma mère Saran Coulibaly dans les années 60 Mon père Toumani Sidibé et ma mère Saran Coulibaly dans les années 60

Ma mère, Saran Coulibaly, m’avait d’ailleurs surnommée «Poudre de Piment».

Quatrième enfant d’une famille de dix enfants, cinq filles et cinq garçons, j’ai partagé mon enfance entre la Belgique, l’Allemagne et le Mali avant de revenir en Belgique en 1980 où j’ai posé mes valises.

Après des humanités en Scientifique Industrielle à l’Institut Technique Provincial de Droguerie, Chimie et Parfumerie à Anderlecht, je poursuis des études universitaires à l’Université Catholique de Louvain où j’obtiens un diplôme de candidature en Sciences économiques et sociales  et une Licence en Communication sociale et Journalisme.

Parcours professionnel

Très rapidement, je me lance dans la vie professionnelle. C’est que j’ai décidé de trouver ma place en Belgique. Ce n’est guère facile mais je cultive le goût de l’effort, de l’audace, de la créativité.  Je suis active sur plusieurs fronts : journaliste free-lance pour plusieurs magazines belges et étrangers, édition, relations publiques, marketing,  social, coopération au développement, insertion professionnelle, éducation permanente.

En 1997, je décroche, par hasard et sans l’avoir demandé,  le rôle de Kadiji dans un épisode du téléfilm l’Instit « Le rêve du Tigre » de Pierre Pauquet, réalisé par José Pinheiro, avec Gérard Klein.

En 2006, je publie mon premier roman « Une saison africaine » aux Editions Présence Africaine à Paris et quelques-uns de mes poèmes sont publiés et référencés.

 Livre (2)

 

 

En 2014, je publie mon livre d’art/poésie, Les masques parlent aussi…

 

Du militantisme à l’engagement politique

Fatoumata Sibide soutenant l association ni putes ni soumises

En 2005, je me lance sur le terrain du militantisme. Je cofonde le Comité belge Ni Putes Ni Soumises et en assure la présidence jusqu’en février 2009,date à laquelle je remets ma démission.

C’est que je suis conviée vers d’autres défis : l’engagement politique. Je décide de rallier les Fédéralistes Démocrates Francophones (FDF) pour poursuivre mon engagement pour la justice sociale, la laïcité, l’égalité, la mixité et les droits humains. Candidate FDF aux élections régionales du 7 juin 2009, j’ai désormais l’honneur de siéger comme députée au Parlement bruxellois. Je suis également présidente de la Commission Affaires sociales du Parlement francophone bruxellois et présidente de l’association des femmes FDF.

Je suis  membre fondateur du Réseau d’Action Pour la Promotion d’un Etat Laïque (R.A.P.P.E.L).

De 2009 à 2014, je suis administratrice au conseil d’administration  du Conseil des Femmes Francophones de Belgique.

 

ARTISTE PEINTRE

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Pour résister à la vie trépidante qui me happe, je continue à puiser de l’énergie dans la création.  En 2002, je me découvre un penchant pour la peinture. Depuis, je peins. A mes heures perdues, certes rares, mais j’ai besoin de cette bouffée d’oxygène,  de ce souffle de liberté. Créer, c’est imaginer qu’un autre monde est possible.

 

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