Jour : 17 mars 2014

La fin des listes avec un(e) seul(e) candidat(e) aux élections communales

PRB

La fin des listes avec un(e) seul(e) candidat(e) aux élections communales
Le jeudi 13 mars 2014.

Ce jeudi après-midi, le Parlement bruxellois a adopté à l’unanimité une proposition d’ordonnance assurant la présence de deux candidats minimum sur les listes électorales communales, déposée par M. Michel COLSON  et Mme Fatoumata SIDIBE. La proposition d’ordonnance est disponible ici.

« Ce n’est pas tous les jours qu’une proposition de l’opposition fait consensus », se réjouit le député FDF Michel Colson. Imposer deux candidats est nécessaire pour garantir le principe d’égalité entre les sexes puisqu’il sera désormais impossible d’avoir une liste 100% masculine ou féminine. « Cette mesure va corriger certaines situations désagréables qu’on a pu vivre en Région bruxelloise lors des dernières élections communales… », concluent les deux cosignataires de cette proposition d’ordonnance, Michel Colson et Fatoumata Sidibé qui remercient l’ensemble des groupes politiques pour leur soutien.

Lors des prochaines élections communales, il ne sera plus possible de présenter des listes ne comptant qu’un seul ou une seule candidat(e). Une disposition visant à garantir une réelle parité des genres dans la politique locale. Cette proposition de deux élus FDF – dans l’opposition – a été adoptée à l’unanimité en commission du Parlement bruxellois.

Ça n’arrive pas tous les jours : une proposition d’ordonnance de l’opposition adoptée par les partis de la majorité. Le sujet du texte déposé par les députés FDF Michel Colson et Fatoumata Sidibé fait évidemment consensus. Il tient en une idée simple: pour garantir la parité lors des élections communales, il s’agit d’interdire les listes ne présentant qu’un seul candidat.

Les auteurs ont déposé leur texte au Parlement en décembre 2012, soit deux petits mois après les dernières élections communales.

Le cas de la liste Islam a incontestablement alimenté la réflexion des deux députés FDF. Islam avait déposé dans certaines communes des listes ne comprenant qu’un seul candidat, un homme à chaque fois. Lors du débat, un élu s’est demandé s’il ne fallait pas aller plus loin. En n’acceptant aux élections que des listes comptant au moins un nombre minimum de candidats, égal par exemple au quart du nombre de sièges à pourvoir.

Mais la proposition ne vise pas à octroyer un brevet de sérieux ou de crédibilité aux listes électorales; seulement à compléter le dispositif visant à garantir une représentation plus équilibrée des hommes et des femmes en politique. La proposition doit encore franchir le cap de la séance plénière avant de devenir effective.

Philippe Carlot

La mise en œuvre du décret relatif à l’accueil des primo-arrivants

La mise en œuvre du décret relatif à l’accueil des primo-arrivants – 28 février 2014. À M. RUDI VERVOORT, MINISTRE EN CHARGE DE LA COHÉSION SOCIALE. La réponse est disponible ici. Mme Fatoumata Sidibé (FDF).- Le décret dont il est question s’inscrit dans un long parcours, qui est loin d’être achevé. En cette fin de législature, beaucoup de questions restent pendantes. Vous aviez indiqué en commission, lors des débats précédents sur le texte, que le groupe de travail sur la cohésion sociale de la Conférence interministérielle (CIM) social-santé s’était réuni deux fois pour établir la feuille de route des travaux de réalisation de l’ordonnance de la Commission  communautaire commune établissant le caractère obligatoire de l’accueil et des formations linguistiques du parcours d’accueil. Cette feuille de route a été transmise aux cabinets de Mmes Grouwels et Huytebroeck. Qu’en est-il de la rédaction de l’ordonnance du Collège réuni ? La Commission communautaire commune est en effet la seule institution bruxelloise habilitée à légiférer sur ces aspects et une cohérence maximale entre le dispositif francophone et le dispositif néerlandophone est indispensable à Bruxelles. À l’instar de M. Maron, je souhaiterais savoir si, compte tenu du fait que le premier arrêté a été soumis aux instances consultatives, les questions opérationnelles de mise en œuvre du dispositif d’accueil proprement dit ont été réglées. Que savez-vous au sujet de la poursuite des financements par le Fonds européen d’investissement (FEI) et le Fonds d’impulsion à la politique des immigrés (FIPI) ? En réponse à une interpellation, vous avez affirmé le 22 novembre dernier que nous en saurions plus cette année, à la suite de la restructuration de ces fonds. Étant donné que nous sommes déjà en fin de la législature, j’aimerais aussi revenir sur les deux autres arrêtés. Avez-vous déjà une idée des publics prioritaires auxquels ils s’adressent ?  Quelles sont les mesures prises pour vous assurer de leur mise en œuvre ?