NI PUTES NI SOUMISES
 

Un engagement bénévole et militant.

 

 

Tous nous connaissons ou sommes témoins de situations d’injustice, de discrimination et d’attitudes de rejet dans nos milieux proches, les familles, les communautés, nos lieux de travail, nos quartiers, la société en général, à l’égard des femmes, de ceux et celles qui sont différents, de celles et ceux qui sont faibles. Cela nous choque et nous révolte.

En novembre 2004, Le Centre Communautaire Laïc Juif (CCLJ) organisait une rencontre sur le thème : La laïcité comme rempart contre les intégrismes.  La lutte contre l’antisémitisme, la misogynie et l’homophobie au cœur de l’engagement antiraciste.

Ce fut le déclic. La volonté d’agir. De passer à l’action.

C’est à partir de cette conférence et de ma rencontre citoyenne, six mois plus tard,  avec Pierre Efratas qu’est né mon engagement pour  défendre la cause du mouvement international Ni Putes Ni Soumises.

L’aventure du Comité belge Ni Putes Ni Soumises démarre en juin 2005.  Nous nous rendons au siège du mouvement à Paris pour rencontrer la fondatrice Fadela Amara et son équipe de militants.

A Bruxelles, nous revenons avec des rêves et une volonté en tête, profondément enthousiasmés par la force du slogan : laïcité, mixité, égalité.  Plus qu’un slogan, un véritable projet de société.

Au Sénat, en novembre 2005

Nous ne pouvions plus faire l’économie des actes. Nous avions décidé de ne plus attendre que cela aille  de mal en pis. Nous avions décidé d’agir pour que la vie change pour nous, pour nos familles, pour nos quartiers.

Très rapidement, un groupe de militants se joint à nous.

Nous investissons le terrain afin de faire grandir dans nos communes, nos quartiers, nos écoles, nos familles, nos institutions, ce mouvement d’espoir et d’émancipation.

©L.Bazzoni

J’ai participé à un rêve fou en cofondant le Comité belge Ni Putes Ni Soumises, portée par un élan, une vision, une foi laïque, la conviction que c’est l’inaction des gens de bien qui permet à la régression de triompher.

J’ai voulu par cet engagement, lutter contre les dérives qui prennent d’assaut les remparts de notre démocratie, face à la montée des intégristes et fondamentalistes de tous poils,  la loi du silence qui règne dans nos quartiers et nos villes sur les discriminations et les violences faites aux femmes, sur le relativisme culturel, sur le poids des traditions archaïques qui étouffent les femmes et endoctrinent les hommes, la banalisation des violences, les discriminations, le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, les discours de certains prêts à renier l’universalité des droits humains au nom de la liberté de pensée, de conscience et de religion.

Il m’a semblé indispensable d’éveiller les consciences, de briser la solitude de certains laïques dont le destin est d’être solitaire parmi les leurs,  crier haut et fort notre rêve d’une cité laïque dans laquelle chaque citoyenne, chaque citoyen, sans exclusive  puisse vivre ensemble pacifiquement, dans le respect et l’égalité des droits et devoirs démocratiques.

En tant que présidente, j’ai porté le Comité belge à bras-le-corps et à bout de bras, gagné la confiance de nombreux membres, sympathisants, associations et groupes de toutes origines. Cela n’a pas été sans sacrifices. Un long et laborieux travail. Chacun a apporté sa contribution.

Cependant, ces trois années de  NPNS ont été une période à la fois passionnante et exigeante faite de nombreux défis qui ont requis beaucoup d’efforts et apporté la satisfaction de projets concrétisés tels que :

La conception et le lancement du Guide du respect

Le guide du Respect

Le Kit du Respect ; un outil d’animation pédagogique a destination des structures éducatives et associatives.

Notre association est devenue un acteur de premier plan, reconnu et écouté dans le domaine de la défense et la promotion de la laïcité, mixité et de l’égalité.

Oui, nous avons soulevé une lame de fond.

Nous avons crée le débat dans famille, les quartiers, les communes, les associations, les écoles, les hôpitaux, les institutions.

Nous avons fait en sorte qu’il ne soit plus possible de faire comme s’il n’y avait pas de régression, comme s’il n’y avait pas urgence de fixer un nouveau contrat social et de définir un nouveau vivre-ensemble démocratique.

Je suis heureuse et fière que, grâce à mon travail militant, j’ai contribué à faire du Comité belge Ni Putes Ni Soumises, un acteur de premier plan, reconnu et écouté dans le domaine de la défense et la promotion de la laïcité, mixité et de l’égalité.

Une nouvelle étape s’ouvre pour le Comité belge Ni Putes Ni Soumises. Il voguera sur une mer certes agitée mais, suffisamment outillé de crédibilité et de nouvelles énergies citoyennes, je gage qu’il saura affronter la suite du voyage.

La mère fondatrice que j’ai été continue son engagement sur d’autres fronts mais avec ce même message  de Alphonse de Lamartine :  « Les utopies ne sont souvent que des vérités prématurées ».

Pour en savoir plus sur mon engagement, vous pouvez consulter ci-dessous