Année : 2009

Débat radio en direct sur La Première: les « Assises de l’interculturalité – la messe est-elle déjà dite ?

 Dimanche 20 décembre 2009, participation au débat radio en direct sur La Première:  les « Assises de l’interculturalité – la messe est-elle déjà dite ? »

 Argumentaire succinct :
 Presque à mi-parcours et juste avant la trêve des confiseurs, où  en sont aujourd’hui les « Assises de l’interculturalité » ? Quatre ans à peine après la « Commission du dialogue interculturel » qui elle-même suivait de près une « Commission des sages » aux buts similaires, le gouvernement fédéral, sous la houlette de sa vice-premier, par ailleurs ministre de l’Egalité des chances, a donc remis le couvert avec un nouveau grand débat de société. Le programme est ambitieux et alléchant, même si on frémit un peu devant l’ampleur de la machinerie : pratiquement 1 an de travaux sous l’autorité éclairée d’un savant comité de pilotage et de commissions mixtes ; mobilisation générale des associations dans tout le pays, enrôlement des spécialistes connus ou moins, large appel à des militants plein d’idéal.  Le but est évidemment très louable, chacun en convient, même si on peine à distinguer ce qui diffère fondamentalement de la « Commission du dialogue interculturel » de 2004.  Mais, au-delà de l’intérêt intellectuel de l’exercice, beaucoup se demandent de quoi ces « Assises » pourront-elles accoucher qui ne soit déjà sur la table ? Car force est de constater qu’en ce moment c’est surtout dans la rue, devant les tribunaux, dans les colonnes des médias, sur Internet et dans les bureaux des partis que le débat fait réellement rage. Enfin, beaucoup constatent avec perplexité que les positions de la plupart des partis sur les sujets qui fâchent (foulard, burqa,…) sont déjà connues. La messe serait-elle déjà dite ?

Avec :
Joëlle Milquet, vice-premier ministre, ministre fédérale de l’Egalité des chances ;
Pierre Galand, président du Centre d’Action Laïque (CAL) ;
Fatoumata Sidibe, députée régionale bruxelloise FDF, fondatrice et ancienne présidente de la section belge de l’association « Ni Putes Ni soumises » ;
Andréa Rea, sociologue, professeur et directeur du Groupe d’étude sur l’Ethnicité, le Racisme, les Migrations et l’Exclusion (GERME) à l’ULB, membre du comité de pilotage des Assises de l’interculturalité .

 

 

Universités Populaires de Ni Putes Ni Soumises

11 au 12 décembre 2009 – Universités Populaires de Ni Putes Ni Soumises
 Sciences Po (Paris 75006)

 
12 novembre à 14h: débat  Femmes au pouvoir:  des classes populaires au plus haut sommet de l’Etat ! avec Fadela AMARA, Secrétaire d’Etat chargée de la Ville et Fatoumata SIDIBE, Députée au Parlement de Bruxelles.

NPNS investit Sciences Po pour ses Universités Populaires ! Des débats sur la burqa, la repolitisation de la société, le féminisme avec notamment Elisabeth Badinter, Samir Mihi, Julien Bayou, Benoit Thieulin, Amal Basha, Lubna Al Hussein, Audrey Pulvar…

http://www.niputesnisoumises.com/universites-populaires-de-npns/

Mise en place d’un numéro vert

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata SIDIBE, députée MR-FDF, à Emir KIR, Ministre chargé de la Famille et del’Aide sociale concernant la mise la Concerne: Mise en place d’un numéro vert s’adressant aux femmes victimes de violence et à leurs proches –  4 décembre 2009 . L’interpellation est disponible ici.

Le compte-rendu est disponible page 30 en cliquant ici

Madame la Présidente,
Monsieur le Ministre,
Chers collègues,

Mon intervention portera sur la mise en place d’un numéro vert s’adressant aux femmes victimes de violence et à leurs proches.
On le sait, le 25 novembre est la Journée Internationale pour l’élimination dela violence à l’égard des femmes.
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« Le Manifeste de Bruxelles des femmes et des hommes contre la violence à l’égard des femmes »

« Le Manifeste de Bruxelles
des femmes et des hommes contre la violence à l’égard des femmes »
Des millions de femmes sont victimes de violences dans le monde.
Il s’agit du plus grand scandale en matière des droits humains et de la violation des droits fondamentaux la plus importante en nombre, présente sur tous les continents et dans toutes les sociétés, en temps de paix comme en temps de guerre ou de conflit.
La Déclaration universelle des Droits de l’Homme ainsi que de nombreux textes internationaux ambitionnent de garantir aux femmes une vie exempte de violence.
Force est de constater, en voyant l’étendue des dégâts engendrés par ces violences et le nombre de victimes, que les États manquent à leurs engagements et à leurs obligations de prévenir et d’éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles.
Cette violence se retrouve dans la sphère privée, dans la communauté, sur le lieu de travail, et dans la rue. Elle va du harcèlement moral, aux menaces, aux insultes, à la traite, à la prostitution forcée, au meurtre, en passant par les coups, les mutilations, et le viol.
En Belgique aussi, aujourd’hui encore, trop de femmes risquent quotidiennement d’être agressées moralement, psychologiquement, physiquement, sexuellement.
Ces femmes vivent au quotidien un calvaire trop souvent passé sous silence. Elles mènent pourtant chaque jour le même combat sans cesse renouvelé: survivre malgré la douleur physique et psychologique.
Par le présent manifeste, nous, femmes et hommes, victimes ou non, prenons position catégoriquement contre ce fléau et nous déclarons solidaires avec toutes ces victimes
Nous déclarons que la violence à l’égard des femmes n’est jamais acceptable, ne devrait jamais être tolérée et n’est jamais justifiée.
Nous refusons de voir et d’entendre les femmes et les filles traitées de « putes » ou d’autres noms insultants.
Nous refusons de rester indifférents lorsqu’une femme, voisine, amie, collègue ou inconnue, est victime de violences de la part de son mari ou de son compagnon.
Nous refusons de voir des femmes contraintes de cacher les coups reçus sous de gros pulls à col roulé et des lunettes noires.
Nous refusons tous les prétextes invoqués pour accepter ou minimiser ces drames.
Nous refusons la banalisation de ces faits divers.
Nous refusons toute discrimination à l’égard des femmes.
Nous réclamons la fin du silence et du tabou autour de ces sujets : des voix s’élèvent, elles doivent être entendues.
Nous exigeons que la lutte contre les violences faites aux femmes soit une réelle priorité et que des moyens humains et financiers y soient effectivement alloués.
Nous exhortons les différents gouvernements belges et tous les niveaux de pouvoirs concernés à prendre les mesures nécessaires pour garantir l’accueil et la prise en charge efficace de toutes les victimes, la poursuite et la prise en charge efficace des auteurs, la formation et la sensibilisation des acteurs de première ligne.
Si elles sont indispensables, les mesures politiques ne peuvent suffire ; de véritables changements des mentalités, des comportements, des attitudes et des réactions face à ce phénomène sont indispensables. Nous réclamons donc des campagnes de sensibilisation à long terme et régulières.
Libérer nos sociétés de la violence à l’égard des femmes et faire en sorte que toutes les femmes se sentent en sécurité dans leurs relations avec les hommes représente un défi qui exige que l’on établisse des limites claires, mais surtout qu’un engagement ferme de chacun et chacune soit pris.
Ce que nous faisons en signant la présente déclaration.
Publié à Bruxelles le 25 novembre 2009.
Françoise Guillitte ; Philippe Hensmans ; Laurence Bibot ; Isabelle Durant ; José Van
Dam ; Sandra Kim ; Yasmine Boudaka ; Maureen Louys ; Julos Beaucarne ;
Suzanne Kade ; Michèle Cédric ; Sarah Turine; Jean-Louis Leclercq ; Marie Paule
Kumps ; Rachel Doumro ; Ada Garcia ; Fatoumata Sidibe ; Zakia Khattabi ;
Dominique Braeckman ; Christine Bika ; Cécil Arnould ; Elisabeth Burdot ; Carine De
Brab ; Xavier Deutsch ; Michèle Hirsch ; Isabelle Durant ; Thierry Robberecht ; Karine
Lalieux ; Zoé Genot ; Muriel Gerkens ; Anne Delvaux ; Juliette Boulet ; Patryck de
Froidmont ; Sylvie Godefroid ; Isabella Lenarduzzi, Duke Tshomba ont déjà signé…
Et vous ?
N’hésitez pas à inviter vos ami-es et relations à vous suivre en se
rendant à l’adresse http://www.amnestyinternational.be/doc/article15524.html?var_mode=calcul

Projet de construction d’une mosquée turque à Saint-Josse

Parlement de la Région Bruxelles-Capitale

Question écrite de Madame Fatoumata Sidibé, députée MR-FDF, à Monsieur Emir Kir, Ministre en charge de l’urbanisme – 13 octobre 2009
Concerne :  Projet de construction d’une mosquée turque à Saint-Josse. La réponse est disponible ici.

L’actualité a fait état du projet de construction d’une grande mosquée turque à Saint-Josse.
Afin de se faire une idée concrète de ce projet, je souhaiterais poser quelques questions à Monsieur le Ministre.
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9 octobre – Voitures de fonction au sein des collèges communaux.

Parlement de la Région Bruxelles-Capitale

Question écrite de Madame Fatoumata Sidibé, députée MR-FDF, à Monsieur Charles Picqué, Ministre en charge des Pouvoirs locaux – 9 octobre
Concerne :  Voitures de fonction au sein des collèges communaux. La réponse  est disponible  ici

L’actualité a fait état de l’utilisation d’un membre de la police comme chauffeur d’un bourgmestre, avec un nombre d’heures supplémentaires impressionnantes. Cette actualité montre le besoin de clarifier l’utilisation de voitures de fonction au sein des collèges communaux.

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Voitures de fonction au sein des collèges communaux.

Parlement régional bruxellois

Question écrite de Madame Fatoumata Sidibé, députée MR-FDF, à Monsieur Charles Picqué Ministre en charge des Pouvoirs locaux- 9 octobre .
Concerne :  Voitures de fonction au sein des collèges communaux.
L’actualité a fait état de l’utilisation d’un membre de la police comme chauffeur d’un bourgmestre, avec un nombre d’heures supplémentaires impressionnantes. Réponse page 28 est disponible ici
Cette actualité montre le besoin de clarifier l’utilisation de voitures de fonction au sein des collèges communaux. Read More

26 octobre Arrêt de travail au MRAX

Parlement francophone bruxellois

Question d’actualité de Madame Fatoumata SIDIBE, députée MR-FDF à Monsieur Christos DOULKERIDIS, Ministre-Président du gouvernement francophone bruxellois en date du 26 octobre.
Concerne : Arrêt de travail au MRAX – La réponse est disponible ici.

Le compte-rendu est disponible en cliquant ici

Le 23 octobre dernier, un communiqué du front commun syndical des travailleurs du MRAX a été diffusé pour dénoncer toute une série de pratiques au sein de l’association, pratiques mettant en péril l’avenir de cette institution.

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30 octobre 2009 Les bandes urbaines à Bruxelles

Parlement francophone bruxellois

Interpellation  jointe de Madame Fatoumata Sidibé, députée MR-FDF à MM Charles Picqué, Ministre en charge de la cohésion sociale et Emir Kir, Ministre en charge de l’Action sociale et de la Famille – vendredi 30 octobre.

L’interpellation est disponible ici

Le compte-rendu complet est disponible ici

Mon interpellation portera sur les bandes urbaines et plus  particulièrement sur les violences entre jeunes d’origine subsaharienne à Bruxelles.

Les années 90 ont vu l’apparition de bandes urbaines qui défraient la chronique par des actes d’une extrême violence : bagarres rangées, règlements de comptes entre groupes rivaux dans des lieux publics, vols, viols collectifs, rackets de commerçants, détentions d’armes à feu et d’armes blanches, trafics de stupéfiants, illicites, etc. Mais ce qui rend cette criminalité particulière, c’est la violence entre ces groupes ; une violence essentiellement intra-ethnique. Les membres de ces groupes seraient principalement d’origine subsaharienne. Il s’agit de jeunes mineurs ou majeurs qui vivent le même désarroi, les mêmes problèmes familiaux, d’identité, de désœuvrement, de décrochage scolaire.

Dans l’arrondissement judiciaire de Bruxelles depuis 2002, onze jeunes ont été violemment tués dont cinq en 2009. En pleine rue, ou dans les stations de métro.  Pour des raisons banales. Des morts violentes, incompréhensibles qui ont été ressentis comme un électrochoc dans la communauté africaine. Cette prise de  conscience s’est traduite en  action par les parents et associations qui se mobilisent dans l’encadrement de la jeunesse, la médiation interculturelle et intergénérationnelle, la prévention et la lutte contre ces violences urbaines.
Mais, malgré les dispositifs préventifs, répressifs et judiciaires mis en place, ce phénomène ne diminue pas.

Au regard d’autres faits de délinquance et eu égard au nombre de victimes ou de dégâts causés, certains diront qu’il s’agit d’un phénomène marginal mais il est le signal de l’urgence d’une politique d’anticipation pour appréhender ce phénomène.

Je souhaiterais poser les questions suivantes aux Ministres :

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Vendredi 23 octobre 2009

Intervention de Fatoumata Sidibé, députée MR-FDF dans le cadre de la discussion de la déclaration du Collège de la Commission communautaire française –  23 octobre 2009.

L’intervention est disponible ici.

Le compte-rendu complet est disponible en cliquant ici

Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Chers collègues,

La cohésion sociale est un des enjeux majeurs de Bruxelles. Si nous voulons en faire un véritable laboratoire de l’interculturalité, nous devons investir dans la cohabitation harmonieuse des différentes nationalités, langues, cultures, convictions et confessions qui font la richesse de Bruxelles.

L’exposé de la déclaration de politique générale qui trace les lignes directrices des priorités pour l’année est, je suppose, le signal de départ d’actions plus ambitieuses en matière de politiques d’insertion sociale, d’interculturalité, de diversité, de mixité sociale, culturelle et de genre, de lutte contre toute forme de discrimination et d’exclusion sociale.

Je note que le Collège va renforcer le dispositif d’alphabétisation en Région bruxelloise par la création d’un centre régional pour le développement de l’alphabétisation et l’apprentissage du français.  Je souhaiterais que le Collège développe également ses actions en matière de soutien et d’accompagnement scolaires des jeunes et adolescents.

Par rapport au parcours intégré de formation et d’insertion, je souhaiterais soulever la nécessité d’accorder une attention particulière aux jeunes citoyens belges d’origine étrangère.
En effet, à Bruxelles, les élèves  issus de familles d’origine immigrée sont surreprésentés dans l’enseignement technique et professionnel. Il importe de revaloriser ce type d’enseignement qui offre de réelles opportunités professionnelles à ces jeunes. Cependant,  si la relégation dans les filières professionnelles est le résultat de préjugés à l’égard des élèves et d’un manque de suivi et d’accompagnement de la part des parents, pour des raisons d’analphabétisme ou d’ignorance du système éducatif belge, vous conviendrez que cela mérite que l’on s’y attarde.

La proportion des jeunes faiblement qualifiés est  majoritairement composée de Belges descendants de migrants. En conséquence, il n’est pas étonnant de voir que ces jeunes occupent aussi une part importante parmi les bénéficiaires de l’aide sociale. Cette marginalisation entraîne une désespérance sociale, crée des tensions dans les quartiers populaires et concourt à l’éclatement de violences urbaines telles que celles que nous avons connues ces derniers mois dans certains quartiers et qui sont préjudiciables pour la paix et la cohésion sociales.

Des mesures spécifiques doivent rapidement être mises en œuvre par le Collège pour permettre à ces populations fragilisées, discriminées, minorisées, précarisées, marginalisées de participer pleinement à la vie économique, sociale et culturelle. Si nous ne mettons pas en place une politique ambitieuse, l’exclusion sociale continuera à alimenter les replis identitaires et/ou religieux qui assignent à résidence dans « une communauté » repliée sur elle-même où l’altérité est perçue comme une menace.

Outre le parcours intégré de formation et d’insertion, il me semble important, comme l’a déjà fait précédemment ma collègue Françoise Schepmans, de souligner l’intérêt d’également créer un parcours d’intégration individuel à l’attention des primo-arrivants adultes. Un tel parcours ne serait que bénéfique pour ces populations et les aiderait dans leur intégration au sein de notre société et dans le marché de l’emploi.

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