séance plénière du 8 mars 2013.

Parlement régional bruxellois

Intervention lors de la séance plénière du 8 mars 2013 – Le compte-rendu du matin est disponible ici.
Le compte-rendu de l’après-midi est disponible ici.

La Journée internationale de la femme, c’est tous les jours !
C’est tous les jours qu’il faut remettre l’ouvrage sur le métier ! Je citerai Stendhal, qui dit que : »L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation et doublerait les forces intellectuelles du genre humain. »
Ce jour du 8 mars est l’occasion de rappeler que le monde marche également avec les pieds des femmes, qui représentent la moitié de l’humanité.
C’est aussi l’occasion de rendre hommage – on ne le fait pas suffisamment – à toutes ces femmes qui sont engagées, individuellement ou collectivement, dans le monde associatif et qui se battent au quotidien, parfois bénévolement, durant toute une vie, simplement pour faire avancer les droits humains.
Il faut donc impérativement continuer à soutenir ces structures, qui constituent des aiguillons pour la politique. Sans elles, nous n’avancerions pas aussi bien. D’ailleurs, elles sont souvent sur le terrain, là où le pouvoir politique fait parfois défaut. Sans l’émancipation féminine, il serait illusoire d’espérer l’émancipation économique, le développement durable et le progrès social.
En effet, les femmes ont un rôle capital à jouer en matière d’environnement, de choix de consommation et de santé. Elles sont le moteur de l’activité économique, tant dans les services que dans les entreprises privées ou publiques. Au niveau politique, les femmes sont un vivier d’intelligence pour la démocratie. C’est pour cela qu’il faut favoriser leur accès aux responsabilités politiques, tant au niveau local que national.
Pour que les femmes puissent prendre leur place, il faut qu’elles aient accès à l’éducation, à la formation, à la profession qui confère
l’indispensable autonomie financière et à la possibilité d’y faire carrière sans être bloquées par le plafond de verre.
L’accès à l’accueil de la petite enfance est également très important. À Bruxelles, cette problématique est de taille. Il faut absolument une augmentation du nombre de crèches et le milieu de l’accueil doit également être diversifié. Il doit être accessible tantaux femmes qui travaillent – avec un horaire flexible ou non – qu’à celles qui ne travaillent pas. En effet, sans place d’accueil de la petite enfance, il est difficile de se former et d’avoir un emploi.
Mais il ne s’agit pas uniquement d’emploi. Les structures d’accueil de la petite enfance permettent aussi aux femmes de souffler, de se consacrer à d’autres activités (sport, création artistique, etc.) qui s’avèrent aussi importantes pour leur épanouissement.
Il ne s’agit pas ici de faire un discours larmoyant. Toute l’année, inlassablement, j’interpelle, je tape sur le même clou, et on sait que je suis assez monomaniaque à cet égard ! Je voudrais cependant plaider pour que l’on sorte du cliché de la femme victime. Une image positive doit être véhiculée par les médias. C’est à ce titre que j’ai beaucoup apprécié la campagne « Fred et Marie », qui montre qu’une femme peut s’en sortir. C’est formidable de renverser la vapeur et de montrer que les femmes sont fortes et peuvent s’en sortir ! Il n’en reste pas moins vrai que les femmes sont victimes de nombreuses discriminations. Les inégalités ont la peau dure et ne pourront reculer que si la condition féminine constitue un axe transversal dans les différentes politiques menées.
Depuis des années, on entend beaucoup d’effets d’annonce. Cependant, nous savons qu’il est impossible de tout réaliser dans cette dernière ligne droite qui marque la fin progressive des projets majeurs de l’accord de majorité. J’ai néanmoins des questions concernant la promotion des femmes au niveau de la participation politique, car il reste visiblement encore beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine.
Quelles sont les initiatives prises en ce sens par la Région, notamment au niveau local ? Des réunions de concertation ont-elles été organisées entre le réseau des échevins et les fonctionnaires en charge de l’égalité des chances ? Des formations ont-elles été envisagées ? Si oui, sur quelles thématiques et à destination de quel public ?
La Région de Bruxelles-Capitale a promulgué, le 13 avril 2012, l’ordonnance portant intégration de la dimension du genre dans ses lignes politiques.
Auparavant, cette dimension était surtout prise en considération dans la politique d’égalité des chances. Nous attendons concrètement que tout cela se mette en place.
La Région s’était également engagée à produire des données statistiques ventilées par sexe pour évaluer et planifier ses politiques. Qu’en est-il du projet pilote mis en place dans les dix-neuf communes pour récolter des données sexo-spécifiques du personnel des services de prévention ?
L’ordonnance sur l’approche intégrée de la dimension de genre a-t-elle été suivie par la mise en place de budgets tenant compte de cette dimension ?
Il s’agissait d’une revendication portée depuis très longtemps par le monde associatif. Cette approche budgétaire vise à ce que les ressources soient allouées en fonction des besoins prioritaires pour l’égalité des sexes, en veillant ce que les dépenses publiques bénéficient d’abord à ceux qui en ont le plus besoin. Cela suppose de se fixer des objectifs, d’améliorer la transparence et d’encourager la participation des femmes aux décisions politiques.
Comment cela s’est-il traduit concrètement au niveau des budgets ? Des formations de l’administration et des responsables politiques ont-elles été réalisées ? Les acteurs de terrain ont-ils été associés à l’évaluation de l’impact budgétaire sur le budget destiné, par exemple, aux violences conjugales ?
Les enquêtes sur la mobilité à Bruxelles démontrent que les femmes utilisent davantage les transports publics que les hommes. Les raisons évoquées pour expliquer cette situation peuvent être nombreuses : le partage difficile entre conjoints de la voiture familiale, le fait que le ménage n’a qu’une voiture ou que les femmes ne possèdent souvent pas de permis de conduire.
Par ailleurs, les femmes ont le souci constant de la sécurité lors de leurs déplacements. À cet égard, leurs choix par rapport aux modes de transport, d’itinéraires ou d’horaires seront influencés par ce facteur. Or, les femmes sont encore sousreprésentées  dans le secteur de la mobilité et du transport, et la plupart du temps, elles y occupent des fonctions subalternes.
Il existe par ailleurs une demande d’analyse genrée dans les différents rapports de la STIB. Des réflexions ont-elles été menées dans ce sens à la STIB ? Si oui, s’orientent-elles vers une ouverture plus large aux femmes ? Participer à l’élaboration des politiques apporte aussi une expérience permettant une meilleure adéquation avec les besoins réels du terrain.
Concernant l’étude Beldam, j’aimerais savoir si des conclusions ont été tirées et, si oui, si elles ont été mises en pratique au niveau de la Région.
Il s’agit d’une thématique qui revient constamment et qui le mérite. Le secteur est saturé. Vous savez tous que les places d’accueil et d’hébergement d’urgence ne sont pas assez nombreuses.
Aujourd’hui, la durée d’hébergement est passée presqu’à une année, alors qu’elle était de cinq mois en 2000. Les femmes restent plus longtemps dans ces milieux d’accueil, parce qu’elles n’ont pas d’autre choix.
Qu’elles soient victimes ou pas de violences conjugales, ces femmes éprouvent des difficultés à se loger, parce que le marché du logement est quasiment inaccessible. N’oublions pas les familles monoparentales, les familles nombreuses, le fait que certaines femmes sont confrontées aux discriminations, qu’elles soient sexistes ou raciales. La Région doit intensifier toutes les structures d’hébergement alternatif – habitat groupé, communautaire -, qui permettent de sortir ces femmes de la précarité parce que, sans logement, on ne peut pas s’épanouir ni prendre sa place dans la société.
La majorité a prévu l’extension des allocations de déménagement-installation et d’intervention dans le loyer (ADIL) aux logements de transit et maisons d’accueil. Vous aviez parlé d’une évaluation à mettre en oeuvre, d’un texte qui avait été soumis au gouvernement au mois de juin 2012.
J’ai appris ce matin que les ADIL étaient ouvertes à partir d’aujourd’hui aux femmes victimes de violences conjugales. Je m’en réjouis. J’imagine que cela dépasse largement ce cadre, parce que la question du logement est fondamentale. Quelles sont les prochaines échéances du Plan logement ?
Nous savons tous que les listes d’attente sont très longues et que nous avons pris du retard. Pour terminer, je voudrais vous parler de la situation de certaines femmes migrantes qui sont là dans le cadre du regroupement familial. J’ai récemment assisté à la rencontre avec Esper, le réseau Épouses sang papiers en résistance, à l’invitation de l’asbl Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers (CIRÉ) et du Centre de prévention des violences conjugales et familiales (CPVCF).
Ces femmes dénoncent à juste titre, même s’il faut être attentif aux dérives, la double violence qu’elles subissent : celle de leur époux, de leur famille, mais également celle du système belge. Ce système les nie et les empêche de jouir de leurs droits, les confinant à une violence absolument inadmissible, à être séquestrées, battues. Elles sont soit condamnées à rester avec leur époux, soit à quitter le territoire dans des conditions difficiles.
Je sais que cela ne relève pas de vos compétences, mais je pense que la Région doit insister auprès de tous les niveaux de pouvoir pour que la cause des femmes soit entendue. C’est de manière transversale que nous y arriverons. Cette journée est importante, mais c’est au quotidien qu’il faut agir. Nous le faisons ici. C’est le combat de toute une vie pour certaines. Le politique tarde, malgré tout, à donner à la femme la place qu’elle mérite pour que nous soyons émancipées, libres et que, finalement, la femme soit l’avenir de l’homme.

la présidente.- La parole est à Mme Sidibe.
Mme Fatoumata Sidibe.- La Journée internationale de la femme, c’est tous les jours !
C’est tous les jours qu’il faut remettre l’ouvrage sur le métier ! Je citerai Stendhal, qui dit que : »L’admission des femmes à l’égalité parfaite
serait la marque la plus sûre de la civilisation et doublerait les forces intellectuelles du genre humain. »
Ce jour du 8 mars est l’occasion de rappeler que le monde marche également avec les pieds des femmes, qui représentent la moitié de l’humanité.
C’est aussi l’occasion de rendre hommage – on ne le fait pas suffisamment – à toutes ces femmes qui sont engagées, individuellement ou collectivement, dans
le monde associatif et qui se battent au quotidien, parfois bénévolement, durant toute une vie, simplement pour faire avancer les droits humains.
Il faut donc impérativement continuer à soutenir ces structures, qui constituent des aiguillons pour la politique. Sans elles, nous n’avancerions pas aussi
bien. D’ailleurs, elles sont souvent sur le terrain, là où le pouvoir politique fait parfois défaut. Sans l’émancipation féminine, il serait illusoire d’espérer
l’émancipation économique, le développement durable et le progrès social.
En effet, les femmes ont un rôle capital à jouer en matière d’environnement, de choix de consommation et de santé. Elles sont le moteur de
l’activité économique, tant dans les services que dans les entreprises privées ou publiques. Au niveau politique, les femmes sont un vivier d’intelligence
pour la démocratie. C’est pour cela qu’il faut favoriser leur accès aux responsabilités politiques, tant au niveau local que national.
Pour que les femmes puissent prendre leur place, il faut qu’elles aient accès à l’éducation, à la formation, à la profession qui confère
l’indispensable autonomie financière et à la possibilité d’y faire carrière sans être bloquées par le plafond de verre.
L’accès à l’accueil de la petite enfance est également très important. À Bruxelles, cette problématique est de taille. Il faut absolument une augmentation du
nombre de crèches et le milieu de l’accueil doit également être diversifié. Il doit être accessible tantaux femmes qui travaillent – avec un horaire flexible
ou non – qu’à celles qui ne travaillent pas. En effet, sans place d’accueil de la petite enfance, il est difficile de se former et d’avoir un emploi.
Mais il ne s’agit pas uniquement d’emploi. Les structures d’accueil de la petite enfance permettent aussi aux femmes de souffler, de se consacrer à
d’autres activités (sport, création artistique, etc.) qui s’avèrent aussi importantes pour leur épanouissement.
Il ne s’agit pas ici de faire un discours larmoyant. Toute l’année, inlassablement, j’interpelle, je tape sur le même clou, et on sait que je suis assez
monomaniaque à cet égard ! Je voudrais cependant plaider pour que l’on sorte du cliché de la femme victime. Une image positive doit
être véhiculée par les médias. C’est à ce titre que j’ai beaucoup apprécié la campagne « Fred et Marie », qui montre qu’une femme peut s’en sortir. C’est
formidable de renverser la vapeur et de montrer que les femmes sont fortes et peuvent s’en sortir !
Il n’en reste pas moins vrai que les femmes sont victimes de nombreuses discriminations. Les inégalités ont la peau dure et ne pourront reculer
que si la condition féminine constitue un axe transversal dans les différentes politiques menées.
Depuis des années, on entend beaucoup d’effets d’annonce. Cependant, nous savons qu’il est impossible de tout réaliser dans cette dernière ligne
droite qui marque la fin progressive des projets majeurs de l’accord de majorité. J’ai néanmoins des questions concernant la promotion des femmes au
niveau de la participation politique, car il reste visiblement encore beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine.
Quelles sont les initiatives prises en ce sens par la Région, notamment au niveau local ? Des réunions de concertation ont-elles été organisées entre le
réseau des échevins et les fonctionnaires en charge de l’égalité des chances ? Des formations ont-elles été envisagées ? Si oui, sur quelles thématiques et à
destination de quel public ?
La Région de Bruxelles-Capitale a promulgué, le 13 avril 2012, l’ordonnance portant intégration de la dimension du genre dans ses lignes politiques.
Auparavant, cette dimension était surtout prise en considération dans la politique d’égalité des chances. Nous attendons concrètement que tout cela
se mette en place.
La Région s’était également engagée à produire des données statistiques ventilées par sexe pour évaluer et planifier ses politiques. Qu’en est-il du projet
pilote mis en place dans les dix-neuf communes pour récolter des données sexo-spécifiques du personnel des services de prévention ?
L’ordonnance sur l’approche intégrée de la dimension de genre a-t-elle été suivie par la mise en place de budgets tenant compte de cette dimension ?
Il s’agissait d’une revendication portée depuis très longtemps par le monde associatif. Cette approche budgétaire vise à ce que les ressources soient
allouées en fonction des besoins prioritaires pour l’égalité des sexes, en veillant ce que les dépenses publiques bénéficient d’abord à ceux qui en ont le
plus besoin. Cela suppose de se fixer des objectifs, d’améliorer la transparence et d’encourager la participation des femmes aux décisions politiques.
Comment cela s’est-il traduit concrètement au niveau des budgets ? Des formations de l’administration et des responsables politiques ontelles
été réalisées ? Les acteurs de terrain ont-ils été associés à l’évaluation de l’impact budgétaire sur le budget destiné, par exemple, aux violences
conjugales ?
Les enquêtes sur la mobilité à Bruxelles démontrent que les femmes utilisent davantage les transports publics que les hommes. Les raisons évoquées pour
expliquer cette situation peuvent être nombreuses : le partage difficile entre conjoints de la voiture familiale, le fait que le ménage n’a qu’une voiture ou
que les femmes ne possèdent souvent pas de permis de conduire.
Par ailleurs, les femmes ont le souci constant de la sécurité lors de leurs déplacements. À cet égard, leurs choix par rapport aux modes de transport,
d’itinéraires ou d’horaires seront influencés par ce facteur. Or, les femmes sont encore sousreprésentées  dans le secteur de la mobilité et du
transport, et la plupart du temps, elles y occupent des fonctions subalternes.
Il existe par ailleurs une demande d’analyse genrée dans les différents rapports de la STIB. Des réflexions ont-elles été menées dans ce sens à la
STIB ? Si oui, s’orientent-elles vers une ouverture plus large aux femmes ? Participer à l’élaboration des politiques apporte aussi une expérience
permettant une meilleure adéquation avec les besoins réels du terrain.
Concernant l’étude Beldam, j’aimerais savoir si des conclusions ont été tirées et, si oui, si elles ont été mises en pratique au niveau de la Région.
Il s’agit d’une thématique qui revient constamment et qui le mérite. Le secteur est saturé. Vous savez tous que les places d’accueil et d’hébergement
d’urgence ne sont pas assez nombreuses.
Aujourd’hui, la durée d’hébergement est passée presqu’à une année, alors qu’elle était de cinq mois en 2000. Les femmes restent plus longtemps dans
ces milieux d’accueil, parce qu’elles n’ont pas d’autre choix.
Qu’elles soient victimes ou pas de violences conjugales, ces femmes éprouvent des difficultés à se loger, parce que le marché du logement est
quasiment inaccessible. N’oublions pas les familles monoparentales, les familles nombreuses, le fait que certaines femmes sont confrontées aux
discriminations, qu’elles soient sexistes ou raciales. La Région doit intensifier toutes les structures d’hébergement alternatif – habitat groupé,
communautaire -, qui permettent de sortir ces femmes de la précarité parce que, sans logement, on ne peut pas s’épanouir ni prendre sa place dans la
société.
La majorité a prévu l’extension des allocations de déménagement-installation et d’intervention dans le loyer (ADIL) aux logements de transit et maisons
d’accueil. Vous aviez parlé d’une évaluation à mettre en oeuvre, d’un texte qui avait été soumis au gouvernement au mois de juin 2012.
J’ai appris ce matin que les ADIL étaient ouvertes à partir d’aujourd’hui aux femmes victimes de violences conjugales. Je m’en réjouis. J’imagine que
cela dépasse largement ce cadre, parce que la question du logement est fondamentale. Quelles sont les prochaines échéances du Plan logement ?
Nous savons tous que les listes d’attente sont très longues et que nous avons pris du retard. Pour terminer, je voudrais vous parler de la
situation de certaines femmes migrantes qui sont là dans le cadre du regroupement familial. J’ai récemment assisté à la rencontre avec Esper, le
réseau Épouses sang papiers en résistance, à l’invitation de l’asbl Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers (CIRÉ) et du Centre de
prévention des violences conjugales et familiales (CPVCF).
Ces femmes dénoncent à juste titre, même s’il faut être attentif aux dérives, la double violence qu’elles subissent : celle de leur époux, de leur famille, mais
également celle du système belge. Ce système les nie et les empêche de jouir de leurs droits, les confinant à une violence absolument inadmissible, à
être séquestrées, battues. Elles sont soit condamnées à rester avec leur époux, soit à quitter le territoire dans des conditions difficiles.
Je sais que cela ne relève pas de vos compétences, mais je pense que la Région doit insister auprès de tous les niveaux de pouvoir pour que la cause des
femmes soit entendue. C’est de manière transversale que nous y arriverons. Cette journée est importante, mais c’est au quotidien qu’il faut agir. Nous le faisons ici. C’est le combat
de toute une vie pour certaines. Le politique tarde, malgré tout, à donner à la femme la place qu’elle mérite pour que nous soyons émancipées, libres et
que, finalement, la femme soit l’avenir de l’homme.

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