Jour : 9 octobre 2015

Mission en Arménie et au Haut-Karabakh : vers un partenariat d’échanges

Mission en Arménie et au Haut-Karabakh : vers un partenariat d’échanges.

Fatoumata Sidibé, députée bruxelloise, s’est rendue en Arménie et au Haut-Karabakh, début septembre 2015 dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide arménien. Cette démarche doit avant tout s’inscrire dans une volonté forte de justice et de solidarité.

Avec le président Arménien Serge Sargsian
Poignée de main ferme avec le président Arménien Serge Sargsian

A l’initiative de Kaspar Karampetian, président de European Armenian Federation for Justice & Democracy, la députée s’est vue conviée à une visite non officielle de parlementaires en Arménie et au Haut-Karabagh, République autoproclamée depuis la dissolution de l’URSS et non-reconnue par la Communauté internationale.

L’objectif était d’avoir une meilleure connaissance de la situation politique, économique, et sociale sur place, de découvrir l’héritage culturel et historique et de renforcer des liens d’amitié avec la communauté arménienne.

Ce séjour a été ponctué par la rencontre du président arménien, Serge Sargsian ainsi que par celle du président de la République du Haut-Karabagh, Bako Sahakian. A l’ordre du jour des discussions, la situation délicate du conflit qui dure depuis vingt ans entre l’Azerbaidjan, le Haut-Karabagh et l’Arménie.

Fatoumata Sidibé s’est également entretenue avec des représentants des gouvernements, des parlementaires de partis politiques de l’opposition et de la majorité, des autorités religieuses, de la société civile et des étudiants.
Il ressort de ces rencontres que le Haut-Karabagh souhaite renforcer ses liens d’amitié avec la Belgique et sortir de l’isolement.

 » J’ai découvert un peuple enraciné dans les valeurs démocratiques européennes et qui aspire profondément à la liberté, à la justice, à la dignité, au dialogue et à la paix. Les FDF doivent garder des liens forts avec cette région du monde « , indique la députée.

La concertation régionale entre les autorités locales concernées par la prostitution

Question orale à M. Rudi VERVOORT concernant «la concertation régionale entre les autorités locales concernées par la prostitution» –  mardi 6 octobre 2015. La réponse est disponible ici.
Actuellement, il revient à chaque commune de prendre ses propres règlements de police ou urbanistiques pour réguler la prostitution sur son territoire. Ces approchent selon les cas favorisent tantôt la personne prostituée, tantôt les clients ou même le proxénète.

Début septembre, La commune de Saint-Josse a décidé de prendre des mesures radicales pour encadrer la prostitution. Elle compte imposer des heures de fermeture aux quelques 80 carrées de prostitution situées sur son territoire. Les vitrines seront fermées chaque dimanche et de 23h à 7h du matin du lundi au samedi.

Cette décision fait suite, selon le Bourgmestre Emir Kir, à une hausse de la criminalité dans le quartier Nord. En 2013, un nouveau règlement de police limitait le nombre d’exploitants à une personne par carrée et soumettait l’activité à un certificat de conformité. Ce règlement, selon le bourgmestre, n’a pas permis de diminuer certains phénomènes comme le respect des heures d’ouverture, l’enrayement du turn-over, la traite des êtres humains, le trafic d’armes et de stupéfiants,…

A notre sens, ces motifs ne peuvent constituer un alibi pour écarter « une politique de gestion cohérente, concertée et conjointe de la prostitution mise en place ensemble pour mieux contrôler la prostitution sur le territoire de nos communes » pour reprendre les propos du bourgmestre de Schaerbeek et collègue au sein de cette assemblée, Bernard Clerfayt.

Le nouveau règlement de Saint-Josse devrait être soumis au vote au conseil communal en septembre avant de recevoir l’aval de la tutelle régionale.
Sa mise en place risque d’entraîner un report de la clientèle vers les communes voisines, notamment Schaerbeek.

Monsieur le Ministre, mes questions sont les suivantes :

  • Avez-vous eu l’occasion de rencontrer Monsieur Emir Kir à ce sujet ? Dans l’affirmative, quelle en est la conclusion et quelles sont les pistes envisagées ?
  • La sixième réforme de l’État a doté la Région de nouveaux outils, notamment en matière de coordination, mais aussi d’un objectif politique qu’est la réalisation d’un règlement général de police commun à l’ensemble des dix-neuf communes. Où en est l’organisation d’une véritable concertation régionale entre les autorités locales concernées par la prostitution publique, en vue de convenir d’une vision politique partagée du phénomène, d’harmoniser les différentes mesures et d’éviter les mesures contradictoires ? Cette concertation ne devait-elle pas être pilotée par l’Observatoire bruxellois pour la prévention et la sécurité (OBPS) ?
  • Quelles sont les mesures envisagées en matière de sécurité, de lutte contre la traite des êtres humains ?
  • Qu’en est-il de la coordination des politiques de la Région et de la Cocom en la matière ?
  • Qu’en est-il des collaborations avec le secteur associatif ?