Parlement francophone bruxellois
Interpellation de Mme Fatoumata SIDIBE, Députée bruxelloise DéFI, à Mme Céline Fremault, Ministre, chargée de la Politique d’aide aux personnes handicapées, de l’Action sociale, de la Famille et des Relations internationales – Le vendredi 30 septembre 2016. La réponse est disponible ici.
Concerne :
Dans le cadre du plan de promotion de la santé, vous avez proposé une série de mesures pour réglementer l’Education à la Vie Relationnelle, Sexuelle et Affective des jeunes dans les écoles, particulièrement dans l’enseignement spécialisé.
Vous avez la compétence pour les animations d’EVRAS effectuées par le personnel des centres de planning familial. L’ensemble des subsides est aujourd’hui attribué à la fédération des centres de planning afin d’avoir à la fois cohérence et objectivation des animations effectuées. C’est donc ainsi qu’un recueil de données sur les animations d’EVRAS effectuées par les centres de planning en Région bruxelloise a été réalisé. Une cartographie serait disponible aujourd’hui.
Vous disiez connaître avec précision aujourd’hui tous les chiffres à ce sujet : par commune, par école, par quartier, par thématique abordée, par âge, etc.
Ce travail de récolte de données objectives est indispensable pour permettre de généraliser l’EVRAS. Cela nécessite aussi d’adapter le budget. Vous disiez que votre administration travaillait sur un projet d’élargissement des animations EVRAS sur la base d’une collecte de données en vue d’une application.
Bien sûr, il faudra une vraie coordination entre les animations des centres PMS et celles des centres de planning familial. Les deux sont nécessaires pour la généralisation de l’EVRAS.
Quelles sont donc les étapes suivantes pour l’élargissement des animations à Bruxelles. Avez-vous des données à nous communiquer ?
Mes questions sont les suivantes :
- Il semblerait que les communes du nord-ouest de Bruxelles, ainsi que celles du sud sont moins bien desservies que le reste. Pourquoi ?
- Quel est l’objectif de la rentrée 2016 ? Quid des partenariats avec la ministre de l’Enseignement dont relèvent les centres psycho-médico-sociaux (PMS).
- Qu’en est-il de la possibilité, pour une série d’asbl, d’entrer, elles aussi, dans le recueil de données (Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles, Touche pas à ma pote,…).
- Vous évoquiez également la création d’un label EVRAS en groupe intra francophone afin d’identifier et de certifier les associations qui effectuent des animations EVRAS dans les écoles. En effet, il y a un large éventail d’acteurs et de thématiques et il est important d’avoir un minimum de connaissances et d’éthique pour organiser de telles animations destinées aux jeunes enfants.
- Vous deviez rencontrer les responsables de la plate-forme EVRAS après Pâques pour discuter du contenu des animations. Quel est l’état d’avancement ?
- Qu’en est-il de la concertation avec les autres entités fédérées ?