Mois : octobre 2010

Novembre-décembre 2010

 
  • Du 30 novembre jusque fin décembre : Exposition individuelle  au  Restaurant Inzia, 37 rue de la paix, Ixelles/Matonge, à l’occasion de  la Journée Mondiale de lutte contre le sida 2010 et dans le cadre de la campagne  « light for rights » soutenue par l’Union Européenne et l’Onusida et des activités de la Journée mondiale de lutte contre le sida, les associations Echos Séropos d’ici et d’ailleurs, Libiki avec le soutien de Monique et de son équipe du restaurant Inzia. En continuité de leur précédent  slogan « Séropos sortez de vos placards, vous avez droit à la vie » , cette année, ce sera sous le thème   « Bas les masques ».
    Vernissage de l’exposition le 30 novembre de 17h à 20h. L’affiche est à télécharger
    ici
    En prélude à la 3ème édition des Nocturnes  Seropos,  le mercredi, 1er décembre 2010 de 19 H 00 à l’aube avec buffet et anumation orchestre. Au  Restaurant Inzia, 37 rue de la paix, Ixelles/Matonge. 

  • 18 novembre de 9h à 12h au Parlement francophone bruxellois, participation à la remise du rapport définitif des trois commissions (Famille & Education, Culture &Histoire et Jeunesse & Citoyenneté) des Etats généraux de la jeunesse Africaine de Bruxelles (EGJA) qui ont eu lieu du 04 avril au 05 juin 2010 sur le thème …… »Comment faire pour aider cette jeunesse à assumer pleinement sa double-identité culturelle (Belge et Africaine) et à devenir compétitive?

 

  •  13 et 14 novembre 2010:  Participation comme auteure au Festival des Indépendances africaines, Lille.   

  •  mardi 2 novembre de 19h à 20h : invitée à l’émission de Georges Huercano et ses chroniqueurs « On refait le monde » sur Bel RTL, pour parler de l’excision.
    Vous pouvez réécouter l’émission en cliquant
    ici

Pour une remise en question de principe du financement public des cultes

Prise de Position du Réseau d’Action pour la Promotion d’un Etat Laïque  
Pour une remise en question de principe du financement public des cultes

Les récentes affaires qui ont entaché l’Eglise catholique ont suscité diverses réactions du monde politique. Le MR s’est déclaré, par la voix de Denis Ducarme, pour l’instauration d’un impôt philosophiquement « dédicacé ». Ecolo a quant à lui annoncé son intention de redéposer une proposition datant de 2001 réclamant un financement équitable et transparent des cultes [1] Pour le R.A.P.P.E.L., ces propositions sont insuffisantes, car elles ne mettent pas en question le principe même du financement public des cultes, incompatible avec le principe de laïcité de l’Etat dont nous réclamons l’inscription dans la Constitution belge et les textes légaux des entités fédérées. Un impôt « dédicacé », s’il permettrait certes une répartition plus juste du budget alloué aux cultes, ne changerait rien au principe selon lequel une part des contributions de chaque citoyen est dévolue au financement des cultes reconnus. Et il en va de même pour tout autre mécanisme se bornant à modifier la clé de répartition du budget des cultes. Ceci constitue une indéniable entorse à la laïcité de l’Etat, dès lors que : le principe de séparation des Eglises et de l’Etat implique nécessairement que ce dernier ne finance pas les cultes, sauf éventuellement pour ce qui est de l’entretien du patrimoine architectural de ceux-ci, considéré comme d’utilité publique. L’adhésion à un système de pensée se réclamant d’une religion ou de l’athéisme relève d’un choix éminemment privé, dont l’Etat n’a pas à assurer les frais. Qui plus est, si le financement public des cultes pouvait se justifier à une époque où ceux-ci remplissaient une fonction sociale incontestable, il n’en va plus de même aujourd’hui. Le financement public des cultes ne concerne que les cultes reconnus. Or, de plus en plus de nos concitoyens ne se reconnaissent ni dans une des religions reconnues, ni dans la laïcité organisée. En reconnaissant certains cultes et pas d’autres, l’Etat en privilégie certains, ce qui peut être considéré comme une forme de discrimination et est en contradiction avec le principe de laïcité que nous défendons. Le R.A.P.P.E.L. préconise une « mise à plat » du système actuel ( de reconnaissance et de financement des cultes et de la laïcité organisée) afin de répondre à la question fondamentale suivante : pourquoi un Etat devrait-il reconnaître des cultes ? Un Etat neutre ou laïque doit se borner à garantir la liberté de culte et à veiller à ce que les cultes ne s’immiscent pas dans l’espace institutionnel qui est le sien. Le R.A.P.P.E.L. estime en conséquence que l’activité cultuelle ne devrait pas être financée par la collectivité, mais uniquement, pour chaque culte ou communauté de pensée, par ses adeptes et en direct, sans aucune intervention de l’Etat. Ce qui n’exclut pas le financement public de certaines activités organisées par des associations religieuses ou non-confessionnelles, mais ayant un intérêt public avéré. Dans le même esprit et pour les mêmes raisons, le R.A.P.P.E.L. estime qu’il faut ouvrir le débat relatif aux cours dits « philosophiques ». Ceux-ci, qui constituent une part non négligeable du budget des cultes, contreviennent également au principe de laïcité : l’école officielle n’a pas à dispenser d’instruction religieuse – sur laquelle elle n’a d’ailleurs aucun moyen de contrôle -, mais à permettre à chaque élève de devenir un citoyen libre et responsable, doté des connaissances et des compétences lui permettant d’exercer son esprit critique. Une proposition similaire a d’ailleurs été émise dans le rapport de l’AWSA publié dans le cadre des assises de l’interculturalité : « Remplacer ou compléter les cours de religions par des cours d’histoire des religions et/ou de philosophie qui regrouperaient les élèves actuellement divisés par confession. » [2]. Et les pédagogues s’accordent par ailleurs à dénoncer comme une carence de notre système d’enseignement le fait que les élèves sortant du secondaire n’ont aucune connaissance en philosophie. Autant un cours commun à tous a sa place au sein de l’enseignement officiel, cours où seraient non seulement enseignés le fait religieux, mais aussi la démarche philosophique et la formation à la citoyenneté, autant la transmission du dogme n’y a pas sa place. Cette proposition a tout autant sa place dans l’enseignement libre subventionné, dès lors qu’il fonctionne grâce aux deniers publics. Pour le R.A.P.P.E.L, Philipp Bekaert Yvan Biefnot Farouk Boustami Dominique Celis Gisèle De Meur Pierre Efratas Sophie François Nadia Geerts Lara Herbinia Claude Javeau Michèle Peyrat Philippe Schwarzenberger Fatoumata Sidibe Jamila Si M’Hammed Sam Touzani Larissa Van Halst Georges Verzin Willy Wolsztajn notes: [1] http://web4.ecolo.be/?Les-ecologistes-demandent-depuis [2] « Religions et droits des femmes originaires du monde arabe »

Cours accéléré de laïcité à l’usage de l’Eglise catholique

Prise de position du Réseau d’Action pour la Promotion d’un Etat Laïque
Cours accéléré de laïcité à l’usage de l’Eglise catholique.
On connaît la formule de Victor Hugo « L’Etat chez lui, l’Eglise chez elle ». Et il semblerait que l’Eglise catholique, tout en ferraillant par ailleurs durement pour lutter contre la séparation des Eglises et de l’Etat, ait eu à cœur d’appliquer la formule à la lettre – mais, comme on le verra plus loin, en en travestissant profondément l’esprit -, s’agissant des nombreuses affaires de pédophilie qui la secouent. La semaine dernière en effet, les évêques annonçaient la création d’un centre d’accueil pour les victimes d’abus sexuels au sein de l’Eglise. Un centre d’accueil qui aurait notamment pour mission de faire le tri entre les affaires prescrites et celles qui ne le seraient pas. Une manière de poursuivre par d’autres voies la politique menées jusqu’ici en la matière ? On sait en effet combien l’Eglise a toujours privilégié, dans ces affaires ô combien gênantes, la politique de l’entre-soi : on couvre l’affaire, on l’étouffe, éventuellement en achetant le silence des victimes ou en protégeant charitablement les coupables des affres de la justice des hommes. Rappelons que la commission Adriaenssens constituait déjà une tentative de privilégier la gestion interne des affaires d’abus sexuels au sein de l’Eglise, et que les perquisitions finalement effectuées au siège de cette commission avaient déclenché une levée de boucliers des autorités religieuses. Il était donc plus que temps que l’on rappelle à l’institution religieuse que cette séparation entre l’Eglise et l’Etat – qu’elle est par ailleurs si encline à décrier – ne signifie en aucun cas le droit pour l’Eglise de mettre en place une justice parallèle : qu’ils soient hommes de Dieu ou non, les coupables de crimes et délits ont à en rendre compte devant la justice des hommes, et toute entrave posée à cette dernière est elle-même coupable. Il est regrettable que cette mise au point ait dû être faite non seulement vis-à-vis des autorités ecclésiastiques, mais encore vis-à-vis du ministre de la Justice Stefaan De Clerck (CD&V) qui, après être resté longtemps étrangement silencieux face à des faits pourtant avérés, n’est sorti de son mutisme que lorsque celui-ci lui a été reproché, et encore pour déclarer souhaiter étudier les conditions d’une coopération entre le centre d’accueil des victimes et la justice. Les procureurs généraux ont clairement refusé toute collaboration avec ce centre, réaffirmant le primat de la justice dans le traitement des dossiers de pédophilie au sein de l’Eglise. Dans ce contexte, les dernières déclarations de Benoît XVI prennent tout leur sel : celui-ci a en effet profité d’un discours dans une maison de repos londonienne pour demander de « respecter la vie quels que soient l’âge ou les circonstances », martelant que « La vie est un don unique, à chaque stade, de la conception jusqu’à la mort naturelle, et c’est Dieu seul qui donne et qui reprend ». Plus grave, toujours au Royaume-Uni, il a lancé un appel aux « infidèles », comparant les incroyants aux nazis en déclarant, citant nommément Hitler, que « L’exclusion de Dieu de la religion et des vertus associées conduit à des choses terribles ». Il a poursuivi en affirmant que le respect des valeurs traditionnelles était menacé par « les formes agressives de la laïcité ». Manifestement, l’Eglise catholique a encore quelques difficultés à conceptualiser la notion de séparation des Eglises et de l’Etat. Le R.A.P.P.E.L. rappelle à cette occasion que la laïcité n’est rien d’autre que la séparation du droit et de la foi, les lois devant donc être les mêmes pour tous, quelles que soient les convictions particulières de chacun. Ce qui implique le refus de toute immixtion du religieux dans la sphère du droit. Dans cette perspective, le fait que l’Eglise organise une forme de justice interne ne constitue en rien une forme particulièrement aboutie de séparation, mais au contraire un inacceptable empiètement de l’autorité religieuse sur les compétences dévolues à l’Etat, et à lui seul, ce que la laïcité a précisément pour fonction d’empêcher. Un principe manifestement mal assimilé par l’Eglise catholique, aujourd’hui encore. Philipp Bekaert Yvan Biefnot Dominique Celis Elie Cogan Gisèle De Meur Sophie François Nadia Geerts Hugo Godoy Lara Herbinia André Nayer Philippe Schwarzenberger Michèle Peyrat Fatoumata Sidibé Jamila Si M’Hammed Georges Verzin Willy Wolsztajn

Des signes religieux dans les bureaux de vote ?

Prise de position du Réseau d’Action pour la Promotion d’un Etat Laïque
Des signes religieux dans les bureaux de vote ?
Carte blanche publiée dans La Libre Belgique, le 06/07/2010.

La séparation des Eglises et de l’Etat est l’un des fondamentaux de la démocratie moderne. Une séparation qui, en Belgique, reste bien mal assurée. Nous en avons eu un nouvel exemple lors des élections fédérales du 13 juin dernier, où des signes religieux étaient présents dans l’enceinte même des bureaux de vote. Dans l’un de ceux-ci, un crucifix décorait les murs, que la présidente du bureau a en outre refusé d’ôter. Or, la présence de signes religieux dans un bureau de vote contribue de toute évidence à « confessionnaliser » un espace qui, étant dévolu à la chose politique, devrait être protégé de toute immixtion du religieux. Les tribunaux, les administrations publiques, les écoles officielles et les bureaux de vote sont des lieux symboliques au sein desquels il est impératif que nul signe religieux ne puisse donner l’impression que le jugement, le suffrage, le service à l’usager ou l’instruction se font sous le regard d’un dieu. La présence d’un crucifix contrevient à ce principe. Dans plusieurs bureaux de vote, à Bruxelles et à Liège, des assesseures, voire des présidentes de bureau, portaient en outre le voile islamique. Un voile qui, chez certaines, ne laissait voir que le visage, évoquant par là les tenues imposées aux femmes musulmanes dans certaines dictatures islamistes comme l’Iran. Et dans deux bureaux de vote, à Schaerbeek et à Saint-Josse, sur six membres du bureau, trois étaient des assesseures voilées. Dans un contexte où des partis confessionnels se présentent au suffrage de l’électeur, et où le port du voile peut être interprété aussi bien comme un signe religieux que comme un signe politique, l’affichage d’un tel symbole ne nous paraît pas souhaitable. De la part de citoyens assermentés, il nous semble nécessaire d’exiger, tant dans l’apparence que dans le service rendu aux électeurs, une stricte neutralité quant à l’expression des convictions politiques comme religieuses. Depuis 2004, année où le Ministre de l’intérieur de l’époque, Patrick Dewael, avait manifesté son intention d’interdire aux membres des bureaux de vote les « emblèmes de toute religion comme, à titre d’exemple, la croix chrétienne, la kippa juive ou le turban hindouiste », aucune disposition n’a été prise pour assurer la neutralité des bureaux de vote. Alors qu’en 2006, le ministre-président de la région bruxelloise, Charles Picqué, avait envoyé aux membres des bureaux de vote les instructions suivantes : « En vue de garantir la liberté de l’électeur dans son choix démocratique, la manifestation extérieure de toute forme d’expression politique, philosophique ou religieuse est interdite pour les membres des bureaux électoraux », il avait ensuite fait machine arrière, laissant la question du voile « à l’appréciation du Président du bureau ». D’une manière similaire à ce qui se passe sur le terrain scolaire, le politique s’est donc défaussé de sa responsabilité sur l’autorité locale (le président de bureau vs le chef d’établissement). Et aujourd’hui, il reviendrait donc à des présidentes de bureau elles-mêmes voilées d’évaluer si le port du voile par leurs assesseures blesserait ou non le principe de neutralité ! Nous estimons quant à nous qu’il est urgent d’adopter une disposition légale définissant les règles relatives à la neutralité dans les bureaux de vote, disposition fondée sur le refus de toute immixtion du religieux dans la sphère du politique à l’heure d’exercer nos choix citoyens. Pour le R.A.P.P.E.L. Philipp Bekaert Yvan Biefnot Farouk Boustami Elie Cogan Gisèle De Meur Sophie François Nadia Geerts Lara Herbinia André Nayer Michèle Peyrat Philippe Schwarzenberger Fatoumata Sidibe Jamila Si M’Hammed Georges Verzin Willy Wolsztajn

Les sanctions en cas de logements inoccupés

Parlement de la Région Bruxelles-Capitale

Interpellation de Fatoumata SIDIBE à Christos DOULKERIDIS, Secrétaire d’Etat au Logement – 26 septembre 2010
Concerne : Les sanctions en cas de logements inoccupés. L’interpellation est disponible ici.

Le nombre de logements vides sur le territoire de la Région bruxelloise est évalué à près de 15.000. Ce sont donc là autant de logements qui pourraient, sous certaines conditions, permettre de répondre à la demande toujours croissante de logements.
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Lutte contre les violences conjugales

Parlement francophone bruxellois

Question orale de Fatoumata SIDIBE, députée MR-FDF,à Emir KIR, Ministre de l’Action sociale et de la Famille – 19 novembre  2010
Concerne : Mesures prises dans le cadre de la lutte contre les violences conjugales.La réponse est disponible ici.

Le compte-rendu  complet est disponible en cliquant ici

Monsieur le Ministre,

Faisant suite aux deux précédentes études publiées sur la prévalence de la violence exercée à l’encontre des femmes et des hommes, l’Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes vient de présenter son troisième rapport sur cette problématique, intitulé « Les expériences des femmes et des hommes en matière de violence psychologique, physique et sexuelle ».

En effet, 10 ans après la dernière étude réalisée à cet égard, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes souhaitait pouvoir réaliser une nouvelle étude  à grande échelle afin d’avoir une meilleure idée de la survenance, des formes et de la gravité de la violence physique, sexuelle et psychologique dont sont victimes les femmes et les hommes. Réalisée auprès de 2000 Belges âgés de 18 à 75 ans, les résultats interpellent toujours. En effet, si l’étude a porté sur la problématique des violences conjugales, mais également celles relevant de la sphère familiale ou subies dans l’espace public, la violence conjugale occupe toujours une place de choix et témoigne de la nécessité de prendre cette problématique à bras-le-corps. Read More

La lutte contre l’analphabétisme

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata SIDIBE, députée MR-FDF, à Charles Picqué,  Ministre chargé de la cohésion sociale et à Emir Kir, Ministre en charge de la formation professionnelle – 19 novembre 2010
Concerne : La lutte contre l’analphabétisme. La réponse est disponible ici

Le compte-rendu est disponible page 3 en cliquant ici

L’état des lieux de l’analphabétisme en Région bruxelloise reste préoccupant. Tant pour les wallons que pour les bruxellois, il n’existe pas d’enquête systématique sur le niveau de  maîtrise de compétences de base.  En l’absence de chiffres réels, il est difficile d’évaluer si l’alphabétisation évolue positivement ou non dans notre Région. L’analphabétisme touche les jeunes, travailleurs, demandeurs d’emploi, primo-arrivants, personnes incarcérées, femmes au foyer, pensionnés, personnes en situation de grande précarité.

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Signes religieux dans des bureaux de vote lors des élections du 13 juin

Parlement de la Région Bruxelles-Capitale.- 17 octobre 2010

La réponse est disponible ici.

Le compte-rendu  est disponible page 19 en cliquant ici

Lors des élections fédérales du 13 juin dernier, des citoyens ont fait état de la présence de signes religieux dans l’enceinte même de certains bureaux de vote.

Dans un des cas, il s’agissait d’un crucifix décorant les murs ; crucifix que la présidente du bureau a refusé  d’enlever à la demande  d’un électeur.
Dans certains bureaux de vote à Bruxelles, on a signalé le port du voile islamique par des assesseures, voire des présidentes de bureau,  voile qui, chez certaines, ne laissait voir que le visage. Et dans deux bureaux de vote, à Schaerbeek et à Saint-Josse, sur six membres du bureau, trois étaient des assesseures voilées.

Monsieur le Ministre,  un bureau de vote étant un lieu dévolu à la chose politique, et donc protégé de l’immixtion du religieux, la présence de signes religieux donne le signal que le suffrage se fait sous l’œil de dieu et contrevient au principe de séparation du religieux et de l’Etat.

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