Année : 2012

Etude sur les mariages forcés

Parlement bruxellois

Question écrite de Mme Fatoumata SIDIBE, Députée bruxelloise FDF, à M. Bruno DE LILLE, Secrétaire d’Etat, chargé de la Mobilité, de la Fonction publique, de l’Egalité des Chances et de la Simplification administrative.

Concerne :       Etude sur les mariages forcés – La réponse est disponible ici
Dans le cadre de votre politique de lutte contre la violence entre partenaires, et plus particulièrement dernièrement, contre les violences intrafamiliales, les mariages forcés et les mutilations génitales féminines, vous avez commandité une étude qualitative et quantitative sur les mariages forcés en Région bruxelloise.
Cette étude comprend 4 volets :
–    La définition des différents concepts de « mariages problématiques »
–    Une évaluation quantitative de l’ampleur de la problématique des mariages forcés
–    Une analyse qualitative afin de mieux comprendre les fondements de ce phénomène
–    Des recommandations à faire aux niveaux local, régional et fédéral.
Pourriez-vous m’indiquer :
1.    Quel est le coût de cette étude ?
2.    Dans quels délais cette étude sera terminée ?
3.    Quel est le budget disponible pour la mise en œuvre des recommandations qui seront faites ?

7 février 2012

Communiqué de presse : Journée internationale  des Femmes

Ce jeudi 8 mars 2012, à l’occasion de la Journée internationale des Femmes et dans le cadre des « jeudis de l’hémicycle » les députées des groupes politiques et les différentes associations de la Coordination bruxelloise de la Marche mondiale des femmes se sont réunies pour une matinée  d’échanges dans l’hémicycle du Parlement bruxellois. Le Parlement francophone bruxellois a donné la parole à la coordination bruxelloise de la Marche mondiale des femmes qui regroupe de nombreuses associations des défenses de droits des femmes.

Les associations féminines ont présenté leurs constats, recommandations et priorités pour faire avancer les droits des femmes en matière d’emploi et de formation,  d’aménagement du territoire et de mobilité, de santé, d’accueil de l’enfance, pauvreté, de violences conjugales. A la suite de cet état des lieux, les députées Fatoumata SIDIBE et Gisèle MANDAILA ont présenté leurs propositions en matière d’emploi et de lutte contre les violences faites aux femmes.

En effet, nombreuses sont les femmes qui continuent à être marginalisées. Les femmes sont plus souvent victimes de la pauvreté et du chômage, et ce sont encore elles qui sont les plus exposées à la violence. Et pourtant, toutes les conventions, tant européennes qu’internationales, des Droits de l’Homme prônent l’égalité entre les hommes et les femmes. Le protocole additionnel de 1988 du Conseil de l’Europe, quant à lui, énonce le droit à l’égalité des chances et de traitement en matière d’emploi et de profession sans discrimination, fondée sur le sexe.


Pour lutter contre les inégalités qui ont la peau dure entre les hommes et les femmes, il est important pour nous les FDF :


–    D’établir un bilan sur la situation des femmes qui rencontrent des difficultés spécifiques (ex : les femmes au foyer qui souhaitent retrouver du travail mais qui sont déconnectées du marché du travail, ou encore des femmes d’origines étrangères) ;

–    Pour une meilleure participation à l’égalité entre les hommes et les femmes, les FDF insistent sur l’ouverture des métiers catégorisés « masculins » aux femmes, et inversement. Il faut inciter les femmes (et les hommes) à choisir des métiers ou formations, où elles/ils sont peu présents, sensibiliser les entreprises au genre ;

–     De valoriser les expériences et compétences acquises ailleurs, ce qui facilitera une intégration sur le marché de l’emploi ;

–    Pour soutenir les femmes qui veulent réorienter leur vie et sortir de la précarité (surtout les familles monoparentales, les chercheuses d’emploi), il est essentiel de leur permettre de concilier vie privée et vie professionnelle en améliorant et en facilitant l’accès aux structures d’accueil des enfants, réduire les problèmes de mobilité, rendre les formations plus accessibles en réduisant leurs coûts.

–    D’assurer une coordination entre les différents acteurs (Bruxelles-Formation, Actiris,  etc.)


En matière de lutte contre les violences faites aux femmes, il est important pour les FDF de :


–    Prendre en compte les violences conjugales dans les mécanismes d’attribution des logements sociaux notamment via l’instauration de points de priorité dans le cadre de l’attribution de logement social ;

–    Etendre le dispositif de l’ADIL aux usagers des maisons d’accueil et des logements de transit ;

–    Inciter les communes et les CPAS à créer ou augmenter les logements d’urgence  et de transit ;

–    Octroyer et pérenniser un budget post-hébergement aux maisons d’accueil afin qu’elles puissent accompagner les victimes, maintenir le lien avec les familles surtout dans l’année qui suit leur séjour (accès aux activités de loisirs, permanences d’accueil, suivi post-séjour pour enfants etc.) ;

–    Former et sensibiliser le personnel d’accueil des services de première ligne (la police, les hôpitaux, les personnels des centres d’hébergement, les travailleurs sociaux, les secteurs de soins de santé et l’école) ;

–    Soutenir les projets alternatifs de logements comme c’est le cas dans  certaines, maisons d’accueil dans le cadre de leur agrément, comme des projets d’appartements satellitaires ou supervisés ;

–    Développer des logements de transit, des habitats solidaires ou communautaires pour répondre au problème d’engorgement que rencontrent nos maisons d’accueil à Bruxelles ;

–    En matière de  mariages forcés, la mise en place d’une ligne d’écoute téléphonique et des structures d’hébergement spécifiques pour accueillir des jeunes femmes faisant l’objet de mariages forcés ;

–    Faire le bilan de la ligne d’écoute téléphonique Ecoute violences conjugales 0800 30 030 mise en place en novembre 2009 et réfléchir à la possibilité d’étendre les horaires en soirée ainsi que les week-ends et  jours fériés ;

–    Soutenir la création de crèches dans les maisons d’accueil ;

–    Lancer des  campagnes d’information et de sensibilisation, qui sortent des clichés de la femme victime, donnent des images positives de la femme et contiennent un message fort et clair et ciblent également les violeurs pour faire changer la honte de camp ;

–    Sensibiliser, éduquer, informer, permettre à tous les jeunes (dans les établissements scolaires) de bénéficier d’animations à la vie éducative, relationnelle, affective et sexuelle, sensibiliser partout où la société renforce les stéréotypes de genre (dans les entreprises publiques et privées, les médias, maisons de quartiers,  organisations de jeunesse).

En ce jour symbolique,  il était important de montrer que les femmes, au-delà des clivages politiques,  continuent et veulent continuer à résister individuellement et collectivement pour faire avancer leurs droits. Pour Fatoumata Sidibé et Gisèle Mandaïla, le 8 mars est une journée pour rappeler qu’il y a surtout beaucoup de défis à relever tout au long de l’année.

Les données de la STRADA concernant le sans-abrisme

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata Sidibé à Monsieur Emir Kir, Ministre en charge des affaires sociales – 9 mars 2012
Concernant : Les données de  la STRADA concernant le sans-abrisme. La réponse est disponible ici

Comme le souligne Monsieur Migisha dans son interpellation, les statistiques diffusées par la STRADA sont particulièrement éclairantes. Tout d’abord par rapport de la personne sans abri ; profil type qui est loin de l’image qu’on s’en faisait. Les personnes sans abris se distinguent par la multiplicité des parcours et des profils. L’exclusion du logement recouvre plusieurs réalités : violences conjugales, habitat précaires, expulsions, etc. Read More

L’accueil et l’aide aux sans-abri

Interpellation de Mme Fatoumata SIDIBE, députée FDF, Mmes à Brigitte GROUWELS et Evelyne HUYTEBROECK, Ministres chargées de la politique d’Aide aux Personnes –  29 février 2012.
Concerne : L’accueil et l’aide aux sans-abri  – La réponse est disponible ici.

Le compte-rendu complet est disponible ici page 34

La pauvreté s’intensifie et se diversifie. Le nombre de personnes qui se retrouvent sans-abri,  pour diverses raisons, sur le territoire de la Région bruxelloise demeure très préoccupante.Été comme hiver, c’est un drame humain qui se joue sous nos yeux. Et  il est bien évidemment fondamental de leur venir en aide toute l’année, en termes d’accès à un toit, aux soins, à l’eau, à des sanitaires, etc. On le sait aussi, on assiste aussi à une augmentation de personnes sans abri qui sont des victimes de la politique d’asile ou plutôt de l’absence de politique  au niveau fédéral. Comme cela a déjà été souligné à diverses reprises au sein de cette assemblée, il est illusoire de penser que les CPAS bruxellois, les communes ou notre institution puissent faire face, seuls, à ce défi. Read More

Février – mars 2012

  • 29 mars  2012: à  Louvain-la-Neuve pour une rencontre  avec des étudiants dans le cadre des travaux dirigés en introduction à la criminologie.
    Intervention sur mon engagement en tant que fondatrice et ex-présidence du Comité belge Ni Putes Ni Soumises,  et comme députée notamment autour de ma Proposition de résolution déposée au Parlement francophone bruxellois « visant à créer des structures d’accueil spécifiques pour l’accompagnement des victimes de mariages forcés, contraints ou subis ».
  • 24 mars 2012:  participation comme membre du Jury à la remise du prix de la finale nationale du  concours de « l’art du vivre-ensemble »
    L’Association Francophone d’Olympiades, Francolympiades part de la devise que chaque jeune est doté d’un talent caché et sa préoccupation principale est de l’aider à le découvrir et le développer.
    Pour ce faire, l’association organise, en Belgique francophone, des concours et projets inter-élèves et interscolaires dans divers domaines.
    Le concours de dessin intitulé « l’art du vivre-ensemble » est le premier projet de Francolympiades. Il se réalise en collaboration avec l’Association Flamande d’Olympiades (VOV).
    Ce projet fait partie des 50 activités réalisées à l’honneur du cinquantenaire de la présence turque en Belgique.
    Nous avons opté pour le dessin car celui-ci permet non seulement de s’exprimer mais également de communiquer. C’est un outil de communication très puissant. Il tend à dévoiler davantage de choses que les mots. Grâce au dessin, le jeune peut transmettre un message, des valeurs, nous dévoiler sa pensée, ses espoirs, ses inquiétudes. Par ce concours, nous visons une plus grande sensibilisation des jeunes à la question de la diversité culturelle et de contribuer ainsi au vivre-ensemble.
    Ce projet s’est réalisé en deux étapes : une étape régionale et une étape nationale et eut un grand succès. Plus de 4000 enfants ont participé à ce concours! Dans une première étape, chaque région (5) a élu ses 10 finalistes à l’aide d’un jury de haute qualité.  Finalement, les 50 plus beaux dessins nous venant de tous les coins de la Belgique vont être exposés le samedi 24 mars au Bozar et des prix généreux vont être accordés aux lauréats. Le programme est disponible ici.
    Lieu: Palais des Beaux-Arts
  • 13 mars 2012: participation au colloque « Des genres qui appellent la nuance ! » organisé par Le Centre Régional du Libre Examen organisé avec Genres Pluriels
    Lieu : CAL – Campus de la Plaine, 1050 Bruxelles – Le programme est disponible ici
  • 10 mars, participation, comme membre du Jury à la sélection et à la remise des prix de la finale bruxelloise du concours de dessin intitulé « l’art du vivre-ensemble » organisé par les Associations d’Olympiades Francophone et Flamande, respectivement les « Francolympiades » et la « VOV » ! Lieu: Fedactio, 27 rue des Palais, 1030 Bruxelles. www.fedactio.be
  • 8 mars,  à l’occasion de la Journée internationale des Femmes et dans le cadre des « jeudis de l’hémicycle » les députées des groupes politiques et les différentes associations de la Coordination bruxelloise de la Marche mondiale des femmes se sont réunis pour une matinée  d’échanges dans l’hémicycle du Parlement bruxellois. Le Parlement francophone bruxellois a donné la parole à la coordination bruxelloise de la marche mondiale des femmes qui regroupe de nombreuses associations des défenses de droits des femmes.
  • Le mardi 7 mars, dans le cadre de la Journée internationale des Femmes, participation à la rencontre organisée par l’asbl Medes  en collaboration  avec le Centre Communautaire maritime – http://www.medesasbl.be
    Lieu: rue Vandenboogaerde 93 – 1080 Molenbeek
  • Le jeudi 1er mars 2012, de 9h à 13h a l’initiative de Gisèle Mandaïla et Fatoumata Sidibé – Conférence-débat sur le thème « VIEILLIR en IMMIGRATION »
    Lieu : Au Parlement bruxellois – Salle des Glaces
    69, rue du Lombard, 1000 Bruxelles – le programme est disponible ici

Les emplois subventionnés par ACTIRIS au sein du MRAX

Parlement de la Région bruxelloise

Question d’actualité de Fatoumata SIDIBE à Benoît CEREXHE, Ministre chargé de l’Economie – 16 février 2012

Concerne : Les emplois subventionnés par ACTIRIS au sein du MRAX

Depuis quelques mois, quelques années, le MRAX est traversé par une crise interne et externe ; crise qui est allée en s’amplifiant à tel point que la survie de l’association est en danger.
La presse relate d’ailleurs sans relâche cette chronique d’un déclin annoncé. – La réponse est disponible ici

Parmi les accusations qui sont portées contre le MRAX ; il y a la mauvaise gestion administrative et des ressources humaines et le fait que le MRAX s’est écarté de l’esprit qui animait les fondateurs il y a plus de cinq ans à savoir la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.

La région à travers ACTIRIS finance plus de dix emplois, des postes ACS, au sein du MRAX. Il ressort par ailleurs, à la lecture de la presse, que l’organisme bruxellois a procédé à des contrôles et dénonce des irrégularités dans la gestion de ces postes. Read More

La démission du président du MRAX et le futur de l’asbl

Parlement francophone bruxellois

Question orale de Fatoumata SIDIBE, députée FDF, à Charles PICQUE, Ministre en charge de la Cohésion sociale – 3 février 2012
Concerne :  La démission du président du MRAX et le futur de l’asbl.  La réponse est disponible ici.

Le compte-rendu est disponible page 13 en cliquant ici

Depuis quelques années,  le Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie est secoué par de nombreuses controverses internes et externes.  Elu il y à peine un an, le président Placide Kalisa,  relance le débat en donnant sa démission et en réclamant le renvoi du directeur Radouane Bouhlal fort contesté et sur lequel plane plusieurs accusations : autoritarisme, maltraitance des employés, gestion financière, administrative et des ressources humaines  douteuse, licenciements abusifs, démissions  à répétition, grèves et mouvements de contestation du personnel, plaintes, communication agressive,

Depuis son arrivée en 2004, il est soupçonné d’avoir fait dériver le MRAX de ses principes fondateurs: prises de position communautaristes, tensions philosophiques, absence de pluralisme,  confusion entre  défense des droits humains et défense  d’une religion, défense systématique des Arabo-musulmans, focalisation sur la lutte contre « l’islamophobie »  présence en son sein de militants aux idées radicales. En 2010, il a été procédé à une modification des statuts en  2010. Le MRAX ne contribuerait plus, « à la défense de la mémoire des victimes de persécutions racistes, commises notamment sous le nazisme ». Il défendrait « la mémoire des victimes de persécutions racistes, commises notamment lors d’un génocide». La composante  subsaharienne du MRAX elle aussi se plaint d’être empêché de travailler.

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Prise en charge des victimes d’agressions sexuelles

Parlement francophone bruxellois

Question orale de Fatoumata SIDIBE, députée FDF, à Emir KIR, Ministre de l’Action sociale et de la
Famille – 20 janvier 2012
Concerne : prise en charge des victimes d’agressions sexuelles.

La réponse est disponible ici.     Le compte-rendu est disponible ici

Monsieur le Ministre,

Selon l’association SOS viol, il y aurait 7 viols par jour un Belgique. Ces chiffres s’appuient sur les plaintes enregistrées de la police mais sont loin de refléter la réalité dès lors qu’ils ne tiennent pas compte des nombreuses agressions qui n’aboutissent pas à une plainte.
En effet, parmi les raisons les plus souvent avancées pour expliquer les réticences des victimes à déposer plainte, l’association précitée rappelle qu’il y a la crainte des représailles, le sentiment de honte, la crainte de voir sa parole mise en doute, la méconnaissance du processus judiciaire. Sans compter que, dans 75 % des cas, le violeur est une personne que la victime connaît et qui fait souvent partie de son cercle intra-familial, ce qui peut isoler encore davantage la victime.

Au vu de ces chiffres, force est de constater que ce phénomène est loin d‘être isolé. Régulièrement, la presse fait écho de cas d’agressions sexuelles. Encore dernièrement, une jeune fille de 15 ans a subi un viol collectif d’une rare violence à Bruxelles. Pour les victimes de tels actes, le traumatisme et l’impact psychologique sont évidents.  Afin de les aider à surmonter la souffrance qu’elles peuvent ressentir, il est essentiel que les victimes puissent être soutenues, accueillies, prises en charge par des services compétents. Read More

Affaire Layla Azzouzi : brisons le silence et levons le voile !

Affaire Layla Azzouzi : brisons le silence et levons le voile !
« L’affaire Layla Azzouzi », cette conseillère de l’action sociale verviétoise, élue du cdH, relance la polémique sur le port du voile dans l’espace public.

Débat difficile et délicat où il faut trouver un juste équilibre entre le respect des diversités et la volonté de construire une société sur un socle commun plutôt que de se fractionner dans des particularismes.

C’est au législateur d’agir car l’insécurité juridique actuelle n’est pas gérable. L’Etat a le devoir de légiférer, de fixer les règles pour toutes et tous, permettant à chacun de partager un espace commun en bonne intelligence. Pour assurer une cohabitation harmonieuse entre les différentes convictions, il faut préserver un espace où ce ne sont pas les religions qui imposent leur loi.

Face à l’immixtion du religieux dans l’espace public, l’émergence de revendications culturelles et religieuses qui favorisent le communautarisme, les menaces qui pèsent sur les droits des femmes et le vivre ensemble, il est grand temps que les démocrates des quatre coins du pays s’unissent pour fixer des balises. Agissons sous l’égide de la laïcité politique qui cadre juridiquement la séparation de l’Etat et du religieux, du droit et de la foi, des religions et de l’Etat.

Garantissons à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire sans que nul ne soit discriminé ni privilégié, mais imposons la neutralité dans l’espace public en s’abstenant du port ostentatoire de signes convictionnels.

Notre message ne constitue pas une offensive contre les religions. Mais elles doivent rester à leur place, c’est-à-dire dans la sphère privée. Faisons le choix d’une société qui ne se fractionne pas en fonction des particularismes mais qui s’unit sur l’universel.

Fatoumata Sidibé

Députée bruxelloise