Category: Mon travail parlementaire 2009-2014

Logement pour les victimes de violences conjugales et intrafamiliales

Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale

Interpellation de Fatoumata Sidibé, députée FDF, à Christos Doulkeridis, Secrétaire d’Etat chargé du Logement – 15 novembre 2011
Concerne :  Etat des lieux de la question du logement pour les victimes de violences conjugales et intrafamiliales – L’interpellation est disponible ici

le compte-rendu est disponible page 10 ici

Monsieur le Secrétaire d’Etat,

La violence conjugale est un véritable fléau. En Belgique, les estimations établissent qu’une  femme sur huit est victime de violences conjugales. On constate également que le nombre de femmes identifiées comme victimes de violences conjugales est en augmentation. D’après une enquête récente réalisée auprès de 44 services affiliés à l’Association des Maisons d’accueil, en 2009, 49 % des femmes hébergées étaient victimes de violences conjugales, ce qui est assez interpellant.

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Quelle prise en charge des victimes de mariages forcés ?

LA LIBRE.BE
Société
Quelle prise en charge des victimes de mariages forcés ?
Stéphanie Bocart

Mis en ligne le 13/11/2010

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/622910/quelle-prise-en-charge-des-victimes-de-mariages-forces.html

L’accompagnement spécifique des victimes de mariages forcés fait défaut. La députée Fatoumata Sidibé (FDF) a déposé une proposition de résolution.
L es mariages forcés, arrangés, subis, précipités sont une réalité que vivent chaque année des jeunes issus de l’immigration. Et bien que cette réalité soit difficile à cerner statistiquement, des études permettent de définir quelque peu l’ampleur du phénomène en Belgique. Ainsi, selon une étude réalisée par l’ULB en 1999 auprès des femmes marocaines et turques de Bruxelles et de la Flandre, 27 % des femmes sondées âgées de plus de 40 ans déclarent avoir été victimes d’un mariage forcé.

En 2004, l’UCL a également mené auprès de 1 200 élèves de 15 à 18 ans une enquête sur « les aspirations et attentes des jeunes envers le mariage ». Résultats ? 23 % des jeunes interrogés ont reconnu avoir été concernés de près ou de loin par le phénomène des mariages forcés; 7 % ont admis avoir eu connaissance d’un mariage forcé dans leur famille et 16 % ont constaté de telles pratiques dans leur entourage.

Pour la députée bruxelloise Fatoumata Sidibé (FDF), ancienne présidente du Comité belge « Ni putes ni soumises », « la problématique des mariages forcés est loin d’être marginale » et ce d’autant que les résultats de ces études restent bien en deçà de la réalité.
Une réalité à laquelle sont souvent confrontées les associations de terrain. Une quinzaine d’entre elles ont donc décidé de se coordonner au sein du réseau « Mariage & Migration » (« LLB » 12/11). Mais il existe d’autres initiatives : publications de brochures, campagnes de prévention et de sensibilisation, plan d’action national de lutte contre les violences entre partenaires, etc.

« Ce n’est pas tout de sensibiliser, il faut encore pouvoir donner une réponse concrète aux victimes de mariages forcés, contraints ou subis , estime Fatoumata Sidibé. Or, aujourd’hui, il n’existe aucune structure d’accueil spécifique. Même la police est démunie. Souvent, cela se fait au cas par cas : des associations mettent les victimes en contact avec d’autres associations qu’elles connaissent. Certes, il faut un accompagnement en terme d’informations mais également en terme d’hébergement » , insiste-t-elle. Car de nombreuses jeunes femmes victimes de mariages forcés sont souvent très jeunes et encore étudiantes.

« L’important est de les retirer d’un environnement coercitif (violences conjugales, physiques, psychologiques, précarité, isolement social ) et de leur permettre de se reconstituer quelque temps dans un lieu qui n’est pas un refuge pour femmes battues car la problématique est différente mais bien dans un lieu où elles seront encadrées par une équipe pluridisciplinaire qui leur permettra de se reprendre en main » , plaide la députée. Et s’il existe bien l’ASBL verviétoise « Insoumise et dévoilée » qui vient en aide dans l’urgence aux jeunes femmes confrontées à des mariages forcés, « c’est insuffisant » , juge Mme Sidibé. Car il importe aussi d’encadrer ces jeunes filles sur le long terme : assurer leur suivi scolaire mais surtout les aider à préserver le lien avec leur famille « parce que dans ces cultures, la rupture familiale est vécue comme une petite mort » .
Pour Mme Sidibé, « le problème est trop important pour être laissé entre les mains du monde associatif qui se débat à la mesure de ses moyens » . C’est pourquoi, elle a déposé avec d’autres députés MR au Parlement francophone bruxellois une proposition de résolution « visant à créer des structures d’accueil spécifiques pour l’accompagnement des victimes de mariages forcés, contraints ou subis ». Avec un objectif : auditionner le monde associatif afin d’entendre son vécu et ses propositions.
Qu’en est-il sur le terrain ? « Il existe pas mal d’associations et de services sociaux qui existent pour aider les femmes victimes de violences, mais dès le moment où ces femmes n’ont pas passé trois ans sur le territoire belge (NdlR : la loi belge prévoit trois ans de cohabitation) , on est très démunis car il y a de fortes probabilités que ces femmes reçoivent un ordre de quitter le territoire » , explique Amandine de Cannière du Bureau d’aide aux victimes de Molenbeek-Saint-Jean, membre du réseau « Mariage & Migration ». Et le retour au pays n’est que rarement et difficilement envisagé : « Ces femmes sont venues en Belgique. Elles ont tout abandonné dans leur pays; y retourner serait un déshonneur. Certaines ne l’envisagent même pas car comment expliquer cela à la famille ? » , poursuit Amandine de Cannière. Dès lors, « à partir du moment où ces femmes n’ont plus de papiers et se trouvent en séjour illégal sur le territoire belge, il n’y a aucun moyen d’aide concret, il n’y a pas d’hébergement spécifique. Elles se retrouvent à la rue, hébergées par des marchands de sommeil ou exploitées. Les services sociaux peuvent les aider dans leurs démarches, mais elles n’auront jamais d’aide financière du CPAS, hormis l’aide médicale urgente » .

Maria Miguel-Sierra, directrice de l’association « La Voix des femmes », également membre du réseau Mariage & Migration, atteste : « Il y a toute une série de mesures qui sont prises mais sur le terrain, on se rend compte que si ces mesures prises individuellement peuvent être bonnes, elles sont insuffisantes. L’une des finalités du réseau est donc d’attirer l’attention des autorités sur ces manques de soutien spécifiques pour les femmes victimes de mariages forcés, à intégrer éventuellement dans des dispositifs plus généraux. Mais, là on n’est qu’au début « 

 

Déclaration de politique générale

Parlement de la Région Bruxelles-Capitale

Mon intervention lors de la DISCUSSION DE LA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE DU GOUVERNEMENT – 20 octobre 2011. L’intervention est disponible ici.

Le compte-rendu complet est disponible ici

Aimer Bruxelles et  contribuer au « vivre ensemble », c’est aussi avoir comme priorité la promotion de l’égalité entre hommes et femmes. Je regrette de ne pas avoir entendu le ministre-président mettre en avant ce défi. La Région de Bruxelles-Capitale compte près de 52% de femmes. L’homme le plus pauvre est une femme, chômeuse, âgée de 34 ans, mère de famille seule avec ses deux enfants. Tel est le constat dressé par une étude réalisée par le service d’insertion socioprofessionnelle de la Fédération des CPAS de  Wallonie. À Bruxelles, le profil serait identique.

La crise du logement et la hausse de la précarité des  locataires bruxellois affectent de nombreuses personnes. Ce sont surtout les plus pauvres qui sont  touchés et, quand on parle de pauvreté, les femmes sont en première ligne. Read More

L’information à destination des seniors

Parlement francophone bruxellois

Question orale de Fatoumata SIDIBE à Emir KIR, Ministre en charge de l’Action sociale – 8 novembre 2011
Concerne : l’information à destination des seniors –
La réponse est disponible ici.

Le compte-rendu est disponible page 23 en cliquant ici.

L’information à destination des seniors est, à mon sens, particulièrement importante. C’est pourquoi je me permets de régulièrement vous interroger sur le sujet afin de connaître l’état d’avancement de certains outils. Read More

Prise en charge des victimes de violences conjugales et intrafamiliales

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata SIDIBE, députée FDF à Emir KIR, Ministre de l’Action sociale et de
la Famille – 8 novembre 2011.
Concerne :  Prise en charge des personnes victimes de violences conjugales et intrafamiliales. – L’interpellation est disponible ici.

Le compte-rendu est disponible page 19 ici

Monsieur le Ministre,

La violence conjugale est un véritable fléau. En Belgique, les estimations établissent qu’une  femme sur huit est victime de violences conjugales. On constate également que le nombre de femmes identifiées comme victimes de violences conjugales est en augmentation. D’après une enquête récente réalisée auprès de 44 services affiliés à l’Association des Maisons d’accueil, en 2009, 49 % des femmes hébergées étaient victimes de violences conjugales, ce qui est assez interpellant. Read More

Bilan du colloque sur les mariages forcés

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata SIDIBE à Emir KIR, Ministre de l’Action sociale et de la Famille – 11 juin 2011
Concerne :  Bilan du colloque sur les mariages forcés et pistes de réflexion envisagées.L’interpellation est disponible ici

Monsieur le Ministre,

Récemment, une journée de réflexion internationale sur la prise en charge globale des victimes de mariages forcé s’est tenue à l’initiative du Réseau Mariage et Migration.

A cette occasion, diverses expériences et pratiques menées au sein de différents pays européens en matière d’accompagnement et de prise en charge des victimes de mariages forcés ont été exposées permettant ainsi d’alimenter le débat mené actuellement par les différentes instances concernées sur la nécessité de créer un accueil et une prise en charge spécifiques pour les victimes de mariages forcés.

Ainsi, on a pu constater qu’en Grande-Bretagne un dispositif public pour accompagner  des victimes de mariages forcés a été mis en place au sein du Ministère des affaires intérieur et dont le travail est axé principalement sur la sensibilisation, la formation et l’organisation d’opérations de sauvetage à l’étranger. Ce pays a également mis en place différents refuges spécialisés où les victimes de mariages forcés ont l’occasion d’y rencontrer des personnes confrontées aux mêmes problèmes. Read More

Signes convictionnels

Parlement de la Région Bruxelles-Capitale

Concerne: Les propositions législatives du MR en vue d’interdire le port de signes convictionnels dans la fonction publique régionale, communale et intercommunale.  Séance plénière du 20 mai 2011.
L’intervention est disponible ici

Les textes déposés au Parlement bruxellois le 9 octobre 2009 ont enfin discutés en commission des affaires générales du Parlement bruxellois et portés en débat en plénière. Sans surprise, ces propositions ont été rejetées à une large majorité ! Vous trouverez mon intervention ci-dessous.

Nous sommes d’accord ! La question des signes convictionnels n’est pas la plus importante parmi toutes celles qui conditionnent le vivre ensemble. Il me paraît plus urgent de s’attaquer aux discriminations multiples auxquelles sont confrontées certaines composantes de la population en matière d’emploi, de logement, de formation ou de pauvreté. Il est également plus urgent de résoudre les problèmes socioéconomiques que ces citoyens doivent affronter. Ils sont nombreux à ne plus croire à une société qui leur refuse toute chance d’insertion durable et digne. Il faut relever ce défi, car les politiques mises en place n’y suffisent pas. Read More

Les collectes en conteneurs de Bruxelles propreté

Parlement de la Région Bruxelles-Capitale

Question écrite de Fatoumata SIDIBE à Emir KIR, Secrétaire d’Etat chargé de la propreté publique – mai 2011
Concerne : les collectes en conteneurs de Bruxelles propreté. La réponse est disponible ici.

Bruxelles propreté offre des solutions intéressantes pour ce qui concerne les déchets générés notamment par les immeubles ou les écoles.En effet, il est possible pour ces établissements ou pour ce type de logement vertical de recourir à des conteneurs pendant la durée du contrat. Pour ce qui concerne les déchets triés, cette mise à disposition est gratuite. Cette solution permet d’éviter de recourir aux différents sacs utilisés par les ménages bruxellois.Si ce service est très intéressant, il me revient que les délais d’attente pour la mise à disposition des conteneurs sont particulièrement longs. Cela engendre, comme on peut s’en douter, des désagréments importants pour les gestionnaires de ces bâtiments.

A cet égard, je souhaiterais vous poser différentes questions. Combien de structures bénéficient actuellement de ce service ? Quel est le nombre de demandes actuellement en attente ? Pourriez-vous apporter plus de précisions quant au délai de livraison des conteneurs ? Si celui-ci est effectivement important, quelles en sont les raisons et quelles sont les solutions envisagées pour le réduire ? Qu’en est-il de l’information faite sur ce service ?

Suivi de la résolution parlementaire EVRAS

Parlement francophone bruxellois

Interpellation à Emir Kir, Ministre chargé de l’action sociale et de la famille – 18 mars 2011
Concerne : suivi de la résolution parlementaire visant à généraliser les animations à la vie relationnelle, affective et sexuelle en milieu scolaire. L’interpellation est disponible ici

Monsieur le Ministre,

Le 24 avril 2009, le Parlement francophone bruxellois adoptait une résolution soutenue par l’ensemble des partis démocratiques et recommandant la généralisation des animations à la vie relationnelle, affective et sexuelle en milieu scolaire.

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Bilan de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées.

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata SIDIBE à Emir KIR, Ministre de l’Action sociale et de la Famille – 18 mars 2011
Concerne : bilan de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées. L’interpellation est disponible ici

Monsieur le Ministre,

Les avancées dans le domaine de la médecine nous permettent d’accroître notre longévité de vie et ce, dans des conditions physiques et psychologiques le plus souvent acceptable. Cet état de fait n’est pas sans conséquence puisqu’au aujourd’hui, nous devons faire face à un vieillissement de la population dont la gestion reste un défi de taille.
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