Auteur : Fatoumata

Pénurie de grands logements

http://www.lalibre.be/actu/bruxelles/article/561841/penurie-de-grands-logements.html
St. Bo.

Mis en ligne le 10/02/2010

Interpellé hier en commission du Logement du parlement bruxellois par la députée Fatoumata Sidibé (FDF), le secrétaire d’Etat au Logement Christos Doulkeridis (Ecolo) a dressé un état des lieux du manque de logements pour les familles nombreuses en région bruxelloise. Ainsi, alors que 30 000 ménages sont en attente d’un logement social, 15 % des demandes en attente concernent les logements de 3 chambres. Or, ces logements représentent près d’un quart (22 %) des logements occupés dans le patrimoine existant. Idem pour les logements de 2 chambres qui représentent 40 % de l’offre et 28 % de la demande. « Le manque se fait davantage apparent au niveau des logements de 4 chambres et plus », rapporte encore Christos Doulkeridis. De fait, « 11 % des demandes pour un logement social concernent ce type de logement alors que le patrimoine ne comprend que 4 % de logements de cette catégorie ». Par ailleurs, « il manque des logements d’une chambre puisque 47 % de la demande concerne ce type de biens qui représentent 33 % de l’offre existante ».

Autre élément qui intervient dans la diminution de l’offre de grands logements : les travaux de rénovation structurelle. Ainsi, entre 1989 et 2007, on note une régression de 835 logements de 3 chambres; de 11 logements de 4 chambres et de 12 logements de 5 chambres, « soit un total de 858 logements en moins de 3 chambres et plus ».

Prise en charge du VIH/sida et certaines croyances religieuses

Assemblée réunie de la Commission Communautaire Commune

Interpellation de Fatoumata SIDIBE, Député MR-FDF, à Benoît CEREXHE et Jean-Luc VANRAES, Ministres en charge de la Santé – 11 février 2010.
Concerne : La prise en charge du VIH/sida et certaines croyances  religieuses.
L’interpellation est disponible ici.

Le compte-rendu complet est disponible ici

En mai 2006, le Centre régional du Libre Examen et le Siréas (Service International de Recherche, d’Education et d’Action Sociale) organisaient – avec la collaboration du service des Maladies infectieuses CHU – St Pierre et du Centre Exil (Centre Psycho-médico-social pour personnes demandeuses d’asile) – un colloque sur le thème « Pratiques religieuses, pratiques de soins, diversités sexuelles dans le contexte de l’épidémie du VIH ». Tout au long de son déroulement, patients vivant avec le VIH, anthropologues, sociologues, philosophes, psychologues, leaders religieux, tradipraticiens, médecins et infirmiers spécialisés dans la prise en charge du VIH, pédopsychiatres, membres d’associations des communautés de base, travailleurs sociaux, avaient entamé un dialogue croisé afin d’éclairer les réalités auxquelles font face les personnes vivant avec le VIH/Sida, notamment celles issues de l’immigration.

Des constats particulièrement alarmants sur le terrain lors de la prise en charge du VIH/sida, ont été mis en exergue par les acteurs de la santé (médecins, travailleurs sociaux, associations).

En effet, les équipes ont été confrontées ces dernières années à la multiplication des situations de refus d’observance thérapeutique :

– Le refus des femmes enceintes de prendre un traitement anti-retroviral  (médicament par voie orale pendant la grossesse, perfusion pendant l’accouchement ou la césarienne)  pour éviter la transmission du virus au futur bébé ;
– Le refus de la mère ou des parents d’administrer le traitement préventif au nourrisson pendant la période recommandée durant les 6 premières semaines de vie ;
– Le refus de la mère ou des deux parents d’administrer ou de superviser l’administration du traitement antiviral à leur enfant séropositif ;
– Le refus exprimé aux soignants de poursuivre l’administration du traitement à l’enfant séropositif ;
– Le constat par les soignants de l’arrêt du suivi médical d’un enfant, qui ne vient plus en consultation. Il est apparu après enquête, que l’enfant ne fréquentait pas un autre service spécialisé du pays, et que dans certains cas, il était rapatrié dans le pays d’origine.

Pour certaines de ces situations, il s’est avéré que ni la persuasion, ni les entretiens individuels psychologiques, ni la résolution de situations sociales difficiles ou le travail multidisciplinaire n’ont abouti à la prise des traitements.

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Pénurie de logements sociaux pour familles nombreuses

Parlement de la Région Bruxelles-Capitale

Interpellation de Madame Fatoumata Sidibé, députée MR-FDF, à Monsieur Christos Doulkeridis, Secrétaire d’Etat chargé du Logement – 9 février 2010
Concerne : La pénurie de logements sociaux pour familles nombreuses. L’interpellation est disponible ici.

Le compte-rendu complet est disponible page 14 en cliquant ici

L’accord de gouvernement affirme concrétiser le respect du principe du droit au logement pour tous, en développant, entre autres, la production de logements à destination des familles nombreuses à  revenus modestes.
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SLABEO 2010


  • Du 04 au 07 février 2010 à Bruxelles : Participation à 3e édition de  du Salon des littératures africaines écrites et orales en Belgique (SLABEO 2010)  sous le thème : l’écrit comme outil d’intégration.
    Jeudi 04 février à  18h00,  participation à la Conférence débat : « Littératures africaines et jeunesse d’Europe »
    Lieu : Chaussée de Wavre 218-220, 1050 Bruxelles
    http://www.mabiki.net/

Rencontre-débat à l’initiative du groupe Afrique du SCI

  • Vendredi 29 janvier à 19 h  au SCI: Rencontre-débat à l’initiative du groupe Afrique du SCI,  suite  à la projection du film « La Reine Blanche » .
Lieu: SCI Rue Van Elewyck 35, 1050, Bruxelles.
Image Claude Bergeret – Une Française vivant au Cameroun, tombe amoureuse du chef d’un village camerounais.  L’épouse et rejoint ainsi les nombreuses femmes de la chefferie de cette ethnie des Bagantes.Comment réagit la population locale face à l’arrivée d’une Européenne dans un cercleImage jusque là strictement occupé par les habitants natifs?
Comment s’est passée pour Claude cette intégration ? Comment vit-elle la polygamie? Jusqu’où peut-on tourner le dos à des valeurs qu’on croit incontournables? Ce documentaire passionnant suscite bien des questions, qui feront l’objet d’un débat certainement passionné à l’issue de la projection. Avec la participation de Fatoumata Sidibé (fondatrice et ex présidente du comité belge « Ni putes, ni soumises »)

Olivier Maigain dévoile les nouveaux nom et logo du parti.

Lors du Forum de ce dimanche 24 janvier 2010, lequel a rencontré un franc succès en réunissant quelque 600 participants, le président Olivier Maingain a dévoilé les nouveaux nom et logo du parti.

Ne dites plus « Front démocratique des Francophones » mais bien « Fédéralistes Démocrates Francophones ». Le FDF, qui a vu le jour en 1964, adapte son image de marque à la réalité politique qui l’entoure. « En donnant cette signification à l’acronyme FDF, nous sommes la première force politique à faire ce pari : s’identifier aux citoyens qui partagent nos convictions – les fédéralistes -, plutôt que demander aux gens de s’identifier à une structure », a expliqué Olivier Maingain.

Une démarche que le président du MR, Didier Reynders, a personnellement soutenu en assistant à ce Forum qui était articulé autour de plusieurs groupes de travail : structures du parti, communication du parti, relations avec le monde associatif, relations avec le secteur de la jeunesse et relations avec les communautés d’origine étrangère.

Voici le discours complet tenu par Olivier Maingain lors de ce dimanche matin.

En donnant cette signification à l’acronyme FDF, nous avons fait le choix de parler aux citoyens et non de privilégier la structure d’un parti. Nous sommes la première force politique à faire ce pari : s’identifier aux citoyens qui partagent nos convictions, plutôt que de demander aux gens de s’identifier à une structure. Notre message est audacieux, moderne, actuel. Les citoyens sont fatigués des égocentrismes des partis, des querelles d’influences, de la médiocrité de ceux qui croient que le pouvoir leur permet toutes les bassesses ou toutes les pitreries. Les citoyens attendent de leurs élus qu’ils soient des femmes et des hommes de conviction, ayant une vision de l’avenir et refusant de succomber à la loi de l’immédiateté.

Les électeurs ne se sont pas trompés en juin 2007. Ils ont voulu un changement radical de la conduite des affaires publiques, en refusant les dérives du pouvoir politique qui conduisent à son enlisement et à l’affaiblissement de la capacité économique de notre pays. En Wallonie et à Bruxelles, ils se sont aussi opposés à la menace du nationalisme flamand. On sait ce qu’il en est advenu. Les périls sont encore bien présents car les forces politiques les plus immobiles ont préféré exploiter les peurs qu’assumer des choix clairs et pertinents.
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Discours 25 novembre

  • Discours de Fatoumata Sidibé à  l’occasion du rassemblement contre les des violences à l’égard des femmes organisée par Amnesty International et la famille de Claudia Lalembaidjé, à  l’occasion de la « Journée internationale pour l’élimination de la   violence à l’égard des femmes», le Mercredi 25 Novembre 2009.

Chères citoyennes,
Chers citoyens,

Avant d’être députée, je suis avant tout une militante.

Mais c’est en tant qu’amie que la famille de Claudia m’a demandé, au mois de juillet,  de les aider à organiser une marche en hommage à Claudia, à toutes les femmes victimes de violences. C’est en tant que citoyenne que contact a été pris avec Françoise Guillitte, responsable du Programme Droits des Femmes à Amnesty international afin d’organiser une manifestation.

Ce qui nous rassemble  aujourd’hui, en cette symbolique « Journée internationale pour l’élimination de la   violence à l’égard des femmes », c’est un cri de douleur, un cri de révolte, d’incompréhension  face à ce tsunami de violences.

C’est une clameur collective  pour dire stop à la violence, au nom de Claudia, au nom de toutes les femmes battues, mariées de force, violées, lapidées, vitriolées, mutilées, brûlées, asservies, spoliées, humiliées, enfermées, prostituées, exploitées, vendues,  assassinées au quotidien,  en temps de guerre comme en temps de paix, dans le secret du domicile comme dans les rues.

Les femmes sont menacées dans leur vie même parce qu’elles sont femmes. Il est difficile de dresser l’éventail des atrocités qui touchent les femmes sur tous les continents tant l’inventivité des sociétés en matière de violences à l’encontre des femmes est sans bornes.

Le rassemblement de ce jour, c’est aussi pour dire que derrière ces victimes, il y a des  histoires, des familles.

Pour donner un nom et un visage à ces victimes d’une violence sans nom, trop souvent impunie.

Pour dire que dans nos démocraties, des femmes vivent sous le régime de la terreur. Pour dire que nous sommes toutes des victimes potentielles. Pour dire que le manque criant de chiffres actuels sur les violences conjugales en Belgique accentue l’invisibilité et l’occultation de cette violence.

Nous voulons dire avec détermination que les femmes ne veulent plus être mises à genoux.

Qu’elles se lèvent, luttent, résistent, se libèrent, réclament leur droit à l’intégrité physique et psychique, à la liberté, à la dignité, à la sécurité, à l’égalité, au respect de leur vie, de la vie.

Nous disons assez de ce silence qui nous cantonne tous les jours dans la violence la plus extrême !

Assez d’abandons, de reculades, de  belles promesses, des mesures ponctuelles.

Des  progrès considérables ont été réalisés ces dernières années pour lutter contre les violences conjugales mais ce n’est rien à côté du chemin qui reste à parcourir pour que nos sœurs, nos filles, nos mères, nos ami(e)s, et nous-mêmes regagnions le droit d’exister et de vivre en sécurité.

Vous connaissez mon engagement et mon  action en faveur des droits humains. En tant que parlementaire, je serai là, nous serons là pour continuer ce chemin avec vous, pour nous…les femmes.

Des progrès considérables ont été accomplis en matière de lutte contre les violences conjugales mais ce n’est rien à côté du chemin qui reste à parcourir pour que nos sœurs, nos enfants, nos mères, nos ami(e)s, et nous-mêmes regagnions le droit d’exister et de vivre en sécurité.

Vous connaissez mon engagement et mon  action en faveur des droits humains. En tant que parlementaire, je serai là, nous serons là,  pour continuer ce chemin avec vous, pour nous…les femmes.

  • Discours de Rachel C. Doumro, tante de Claudia Lalembaïdje
Mesdames, Messieurs,

Aux noms des victimes et de leurs familles, au nom d’Amnesty International ici représentée par Madame Guillitte, au nom de Madame la Députée Sidibé et en mon nom personnel : soyez toutes et tous très sincèrement remerciés pour avoir répondu à cet appel citoyen et au cri de détresse des familles de victimes.

Nous sommes réunis ici pour affirmer que « trop, ça fait beaucoup » et que ces faits de société gravissimes n’ont pas leur place dans une démocratie, Messieurs, Dames. Ce qui nous oblige à nous rendre pacifiquement dans la rue ce matin du 25 novembre n’est pas normal, n’est pas admissible, ni concevable pour un cerveau qui fonctionne normalement. Je disais que « trop, ça fait beaucoup » et il y a des silences qui font beaucoup de bruit parfois. Alors, vigilance et stop à un certain laxisme (si vous voyez ce que je veux dire) parce que l’horreur et la médiocrité humaine n’ont pas de limites ni de frontières géographiques. Aujourd’hui, c’est nous, mais demain ce sera peut-être vous que le malheur va gifler. J’espère que ce rassemblement qui se veut digne et pacifique interpellera non seulement les contribuables, c’est-à-dire les citoyens que nous sommes, mais également les autorités de ce beau royaume. Chacun doit prendre ses responsabilités et un état a le devoir de protéger ses citoyens, me semble-t-il !? On a aboli la peine de mort, O.K. Mais dites-moi, quand va-t-on abolir la peine de douleurs et de souffrances infligées aux victimes et à leurs familles ?
Personne au monde ne mérite de mourir comme Claudia est morte et j’ai fait le serment sur sa tombe de tout faire pour que sa mort ne soit pas une mort inutile, une mort pour rien. Nous ferons tout pour que son nom soit désormais une flamme d’espoir pour l’avenir et pour les femmes qui ont la chance de ne pas avoir croisé ce que Claudia a croisé sur sa route, à 32 ans à peine !
Il est trop tard pour Claudia, mais il est temps de se réveiller pour les autres, car la femme est citoyenne à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que l’homme. Les femmes naissent pour respecter la vie et se faire respecter. D’ailleurs, les neurones des femmes ont les mêmes capacités que les neurones des hommes (si je puis m’exprimer ainsi !). La femme porte et donne la vie. Alors pourquoi doit-on lui voler la sienne ? Pourquoi doit-elle finir ligotée (comme Claudia) dans une valise au fond d’un fleuve ? Dans quelle société vivons-nous ? Enfin, je me tourne vers ma sœur, la maman de Claudia, pour lui dire que ma douleur est insignifiante par rapport à la sienne (même si j’ai mal et je suis en colère) et je veux dire aux parents des victimes qu’un enfant est irremplaçable, que donner la vie c’est la plus belle histoire d’amour et qu’il n’y a pas de pire injustice que de perdre un enfant. C’est pourquoi je veux ici m’incliner devant leur immense douleur et leur dire pardon au nom de la société. Beaucoup trop de citoyens ont le sentiment profond d’être escroqués de leur droit lorsqu’ils sont plaignants et se sentent souvent coupables d’être victimes. Ce sont toutes ces aberrations que nous sommes venus dénoncer aujourd’hui pacifiquement. Nous reviendrons, demain, si rien ne bouge pour dénoncer ces dysfonctionnements parce que « quand c’est trop, ça fait beaucoup. »

Rachel C. Doumro, tante de Claudia Lalembaïdje
Courriel : c.kado@hotmail.com


Débat radio en direct sur La Première: les « Assises de l’interculturalité – la messe est-elle déjà dite ?

 Dimanche 20 décembre 2009, participation au débat radio en direct sur La Première:  les « Assises de l’interculturalité – la messe est-elle déjà dite ? »

 Argumentaire succinct :
 Presque à mi-parcours et juste avant la trêve des confiseurs, où  en sont aujourd’hui les « Assises de l’interculturalité » ? Quatre ans à peine après la « Commission du dialogue interculturel » qui elle-même suivait de près une « Commission des sages » aux buts similaires, le gouvernement fédéral, sous la houlette de sa vice-premier, par ailleurs ministre de l’Egalité des chances, a donc remis le couvert avec un nouveau grand débat de société. Le programme est ambitieux et alléchant, même si on frémit un peu devant l’ampleur de la machinerie : pratiquement 1 an de travaux sous l’autorité éclairée d’un savant comité de pilotage et de commissions mixtes ; mobilisation générale des associations dans tout le pays, enrôlement des spécialistes connus ou moins, large appel à des militants plein d’idéal.  Le but est évidemment très louable, chacun en convient, même si on peine à distinguer ce qui diffère fondamentalement de la « Commission du dialogue interculturel » de 2004.  Mais, au-delà de l’intérêt intellectuel de l’exercice, beaucoup se demandent de quoi ces « Assises » pourront-elles accoucher qui ne soit déjà sur la table ? Car force est de constater qu’en ce moment c’est surtout dans la rue, devant les tribunaux, dans les colonnes des médias, sur Internet et dans les bureaux des partis que le débat fait réellement rage. Enfin, beaucoup constatent avec perplexité que les positions de la plupart des partis sur les sujets qui fâchent (foulard, burqa,…) sont déjà connues. La messe serait-elle déjà dite ?

Avec :
Joëlle Milquet, vice-premier ministre, ministre fédérale de l’Egalité des chances ;
Pierre Galand, président du Centre d’Action Laïque (CAL) ;
Fatoumata Sidibe, députée régionale bruxelloise FDF, fondatrice et ancienne présidente de la section belge de l’association « Ni Putes Ni soumises » ;
Andréa Rea, sociologue, professeur et directeur du Groupe d’étude sur l’Ethnicité, le Racisme, les Migrations et l’Exclusion (GERME) à l’ULB, membre du comité de pilotage des Assises de l’interculturalité .